Quel sera l’objectif minimum du RC Toulon cette saison ?

Nous allons essayer d’être à nouveau constants dans les performances. Il est certain que nous aimerions terminer à nouveau dans les six premiers. Mais nous ne sommes pas les seuls dans ce cas. Il y a une dizaine d’équipes qui partagent cet objectif-là… Mécaniquement, il va en rester un paquet sur le carreau. Nous nous attendons à une saison difficile, plus dure que la dernière car nous savons que nous serons attendus. Il nous faut donc travailler, ce qu’on fait, rester ambitieux tout en restant humbles… Ce Top 14 va être très relevé, ce sera un championnat de haut niveau.

Au regard des résultats de vos matchs de préparation, on a le sentiment que vous êtes prêts…

Oui, mais ce ne sont que des matchs de préparation, ça ne sert rien à rien d’être champion du monde des matchs amicaux. Ce qui compte, c’est le championnat. C’est pour ça que nous préparons au mieux la reprise, le 13 août, avec la venue des Bayonnais à Mayol. Mais c’est sûr, nous ne repartons pas de zéro. Nous avions mis en place des choses dans le jeu courant, la défense et l’animation collective, on en garde le bénéfice. Nous avons moins de retard que nous n’en avions en début de saison dernière.

La saison passée, Toulon, Castres et le Racing Métro 92 avait fait « sortir » des clous des clubs habitués des phases finales comme le Biarritz Olympique et le Stade Français. Est-ce à dire qu’avec ces clubs revanchards en plus, le championnat sera encore plus serré ?

Oui, les équipes comme Biarritz et Paris ne vont pas se faire piéger à nouveau. C’est vrai qu’avec Castres et le Racing, nous avons été les surprises du dernier Top 14. Là, il y a des équipes comme Agen, mais aussi Montpellier avec un nouveau duo d’entraîneurs (Eric Béchu et Fabien Galthié, NDLR) qui vont rendre le championnat âpre, difficile. Il faudra être vigilant, constant et à son maximum le plus rapidement possible si on veut finir à nouveau dans les six premiers…