Philippe Saint-André : « Nous avons pris un grand coup dans la gueule après toutes ces affaires »

Philippe Saint-André : « Nous avons pris un grand coup dans la gueule après toutes ces affaires »

Le mardi 3 septembre 2024 à 10:58 par David Demri

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L’ancien sélectionneur du XV de France, Philippe Saint-André s’est confié via L’équipe pour évoquer les affaires extra sportives du rugby Français qui se sont produites ces dernières semaines.

Ce-dernier estime que ces affaires s’expliquent par l’évolution de la société et des réseaux sociaux.

Il ne le cache pas : le rugby Français a pris un énorme coup sur la tête cet été.

Il rappelle que toutes ces affaires sont inacceptables mais précise que cela restent toutefois des cas isolés. Extrait:

« Ce que l’on vit dans le rugby s’explique en partie par l’évolution de la société, des mœurs, des réseaux sociaux. Dès qu’il y a un problème tout se sait. On doit encore davantage faire un travail de formation chez les jeunes sans avoir peur de sanctionner quand il y a des erreurs mais aussi gérer complètement différemment les troisièmes mi-temps. On ne peut plus se comporter comme avant. Le rugby va devoir se protéger comme le font d’autres sports professionnels, dont le football, depuis très longtemps.

Nous avons pris un grand coup dans la gueule après toutes ces affaires. Une prise de conscience individuelle et collective est nécessaire. Ce n’est pas parce que tu es sportif de haut niveau que tu peux te permettre de faire n’importe quoi. On doit encore plus les encadrer.

 Ce qui s’est passé n’est pas acceptable mais ça reste des cas isolés. Le rugby apprend la vie en communauté, le respect de l’éducateur, des règles, de l’adversaire et de l’arbitre. Mais on ne doit pas se sentir intouchables comme on l’a peut-être cru à un moment. On doit se battre sur nos valeurs ancestrales qui ont fait notre différence et la force de ce sport. »

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  1. Grumle 3 septembre 2024 at 14h- Répondre

    Le rugby et les sports qui ont un écho professionnel n’éduquent plus, ne transmettent plus de valeurs qui vont du terrain à la vie civile et inversement, ils forment juste des professionnels dans un tout petit milieu et certains d’entre eux croient que la vie est la même en société

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