Peato Mauvaka : « C’est toujours pareil : je suis triste et dégoûté ! »

Peato Mauvaka : « C’est toujours pareil : je suis triste et dégoûté ! »

Le vendredi 20 octobre 2023 à 10:11 par David Demri

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Le talonneur du XV de France, Peato Mauvaka a effectué des prestations XXL avec les Bleus durant la Coupe du monde.

Lors d’un entretien accordé au Midi Olympique, ce-dernier a exprimé toute sa frustration.

Il indique être dégoûté. Extrait:

J’ai dit après le match que j’étais triste et dégoûté. C’est toujours pareil. Je suis triste et dégoûté. C’est encore dur de réaliser que c’est fini… Terminer comme ça, c’est… (Il s’interrompt) J’aurais tellement aimé qu’on continue l’aventure, que la compétition ne s’arrête pas là.

Il ne souhaite pas revoir le match pour le moment. Extrait:

Non, je ne l’ai pas revu. Je n’en suis pas encore capable. Je vais attendre un peu avant de regarder de nouveau ce match. Oui. Franchement, c’est difficile…

Il explique ce qui a été le plus dur pour lui. Extrait:

Le lendemain du match, on a quitté l’hôtel. Tout le monde est parti et, dans les jours suivants, les joueurs sont chacun leur tour rentrés chez eux. Entre la préparation et la Coupe du monde, cela faisait trois ou quatre mois que nous étions ensemble, que nous vivions tous les jours ensemble. Et là, ça se finit. Comme ça, pour un petit point. C’est vraiment très dur à encaisser et à digérer.

Ce qui l’a le plus marqué ? Le silence dans le vestiaire. Extrait:

Il y a eu des moments forts sur le plan humain. Mais, la première chose qui me vient à l’esprit, c’est le silence dans le vestiaire après le match. C’était le silence complet. C’était un instant tellement dur à vivre. On pouvait entendre les mouches voler. C’était terrible. C’était un rêve pour tous les joueurs de notre groupe et j’ai l’impression que c’était aussi un rêve pour tous les Français.

Peato Mauvaka a décidé de rester quelques jours à Paris pour profiter de la Capitale avec ses amis. Extrait:

Oui, je suis resté avec Romain Taofifenua et Uini Atonio, dont je suis très proche et avec qui j’ai passé toute cette Coupe du monde. Avec Gaël Fickou aussi, qui vivait déjà à Paris. J’ai profité un peu de ces deux ou trois jours avec eux parce que, derrière, on ne va pas se revoir pendant un certain temps. Puis, je ne reverrai plus Romain et Uini en équipe de France (ils ont annoncé tous les deux leurs retraites internationales, NDLR). Ils vont laisser un grand vide dans le groupe derrière eux. J’ai beaucoup mûri grâce à eux.

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