Le président de la Ligue Nationale de Rugby, Paul Goze s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique après que le président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal ait intégré le Comité directeur de la LNR.

Ainsi, le patron de la Ligue n’a pas manqué de rappeler combien Mourad Boudjellal avait eu des mots durs envers lui à de nombreuses reprises. Pour autant, il affirme qu’en tête à tête, le président Varois est toujours cordial. Extrait:

« Si ce n’était que depuis septembre qu’il a eu des mots durs, ce ne serait pas grave… Ça a toujours été le cas ! Pour moi, ça ne présente pas de difficulté qu’il ait eu des mots durs ou pas. On ne m’a jamais entendu, à l’inverse, avoir des mots durs à son encontre. Paradoxalement, j’entretiens avec Mourad Boudjellal des rapports apaisés, lorsque nous sommes en tête à tête. Lorsqu’il est dans les médias, c’est différent. Je pense qu’il avait une obligation de propos durs… (il marque une pause) Bon. Moi, je n’ai jamais rien eu contre Boudjellal. Comme pour les autres candidats, je suis satisfait qu’il soit élu. D’ailleurs, en Top 14 parmi les trois élus, il y a deux nouveaux. Ça permet un renouvellement et un peu de sang neuf au comité directeur. Et j’espère des idées nouvelles. Certaines seront suivies, d’autres non. Une idée n’est pas nécessairement bonne seulement parce qu’elle est nouvelle. »

Paul Goze a également précisé que Mourad Boudjellal intègrera désormais les différentes cellules de travail afin d’amener ses idées. Mais il tient à expliquer que le président Varois devra être solidaire des décisions prises par l’instance. Extrait:

« Dès lors qu’il est parti-prenante d’une instance, il exprimera ses différends et ses manières de voir pendant les débats. Mais quand les décisions seront prises, il devra ensuite en être solidaire. Mourad Boudjellal intégrera les cellules de travail et amènera ses idées. Mais attention, il ne sera pas à part. Je le répète : il donnera son point de vue, il le défendra mais à la fin, il faut normalement être solidaire de la décision prise par l’instance. Mourad Boudjellal est très proche de la Fédération, mais nous n’en sommes pas très éloignés non plus. Là encore, on ne m’a jamais entendu avoir des propos durs à l’encontre du président de la Fédération. Quand il est arrivé, Bernard Laporte a voulu marquer son territoire. Mais vous remarquerez que mes réactions ont été rares et modérées. Deux fois en six mois, pour être précis. »