Le capitaine du Stade-Français Paris, Paul Gabrillagues s’est confié via L’équipe pour évoquer la belle saison effectuée par le club de la Capitale.

Il s’attend à une fin de saison très rude. Extrait:

« Il reste trois journées avant la fin du Championnat et on est bien positionnés. Mais sur les trois derniers matches, on sait très bien que ce sera une course à plusieurs. Pas grand-chose ne sépare les clubs qui bataillent pour la qualification. On va à Clermont, on reçoit Lyon, on va à La Rochelle. Il n’y aura que des matches décisifs. L’objectif c’est de se qualifier pour la phase finale, point barre. On ne s’est pas dit qu’il fallait être à telle ou telle place. Une fois qu’on sera en phase finale, une autre saison commencera. »

Il se dit toutefois confiant. Extrait:

« Cette année, il y a vraiment un groupe. Tu peux compter sur tout le monde. Chacun se donne à fond et est impliqué. Les mecs mettent l’équipe avant tout. Ils privilégient l’intérêt de l’équipe avant leur intérêt personnel, et ça c’est important. Ça fait plaisir. Ce n’était pas tout le temps le cas avant. On a peut-être aussi un peu moins d’individualités que d’autres années, mais en tant que groupe on est plus forts. »

Dans la foulée, il évoque son rôle de capitaine. Extrait:

« Je le suis depuis la saison dernière et très honnêtement, ça n’a rien changé. Si j’ai envie de prendre la parole, je la prends. Il y a plusieurs leaders dans l’équipe, c’est important. Il faut que chacun ait un rôle, que chacun tire l’autre vers le haut.

Je ne vais pas forcément m’exprimer et m’épancher dans les médias, parce que je préfère garder mon énergie pour ce qu’il se passe sur le terrain. La vérité n’est pas dans ce que tu dis dans les journaux. C’est important pour moi de ne pas trop se disperser. Et puis il faut savoir choisir les bons moments. Parfois ça fait partie du rôle et il faut le faire. Dans ce cas-là, je le fais, je ne me cache pas. Parfois, il faut juste se taire et travailler. Chaque capitaine a sa façon de faire et sa vision des choses. »

Pour conclure, Paul Gabrillagues revient sur les nombreuses critiques faites sur le Stade-Français lors du début de la saison. Extrait:

« Notre début de saison était loin d’être alarmant. On avait deux victoires et une défaite et les critiques pleuvaient déjà… Mais le groupe s’est peut-être resserré après cette annonce, c’est vrai. Mais ça a toujours fait partie de l’histoire du Stade Français, les trucs un peu choc et les groupes qui se resserrent. J’ai connu cela plusieurs fois. Le calme plat n’a jamais trop existé (rires). Vu que c’est le Stade Français, tu as des obligations de résultat, donc le moindre truc fait beaucoup parler… Il faut savoir se protéger de ça entre nous. Ou alors s’en nourrir, c’est vrai. »