Le demi-de-mêlée Paul Abadie a rejoint l’Union Bordeaux-Bègles l’été dernier en provenance de Brive.

Interrogé via Rugby Magazine, ce-dernier a évoqué sa première saison passée avec l’UBB.

Il affirme être satisfait de sa première saison. Extrait:

Je suis venu pour essayer d’apporter ma pierre à l’édifice. Pour ça, il a fallu que je prenne mes marques rapidement car, avec la blessure de Lesgourgues et l’absence de Lucu, j’ai assumé, seul, le début de saison. Au final, je suis content d’avoir joué autant, plus d’une vingtaine de matches, d’avoir participé à ma première finale de Top 14. Cette première saison m’a donné les axes vers lesquels je dois travailler pour poursuivre ma progression et être encore plus performant.

Il évoque ensuite ses axes de progression. Extrait:

En intégrant un tel club, avec un effectif fourni en joueurs de très haut niveau, j’ai passé un palier en m’adaptant à des exigences nouvelles, à un jeu plus rapide. La suite passe par ma capacité à être à 100% de mes capacités physiques et mentales à chaque fois qu’on va faire appel à moi. Car tout va beaucoup plus vite.

Il ne manque pas de dire le plus grand bien de son manager Yannick Bru. Extrait:

A Agen ou à Brive auparavant, tous mes managers avaient un style différent. Il a aussi un management propre, que j’ai beaucoup apprécié car il est beaucoup dans la communication. Au-delà de mon cas personnel, sa méthode a porté ses fruits car toute l’équipe a adhéré pour atteindre les objectifs qu’on s’était fixés.

Le style va rester le même avec la même volonté de déplacer le ballon. Notre pack d’avants a été souvent critiqué, mais c’est oublier qu’on ne parvient pas en finale du championnat uniquement avec une bonne ligne d’arrières. Pour le recrutement, il est toujours intéressant d’avoir recours à des postes stratégiques, de densifier certains secteurs. Mais je tiens à insister sur le fait que les gros ont aussi fait une grosse saison !

Pour conclure, Paul Abadie a souhaité se remémorer une image forte de la saison dernière : la victoire de l’UBB contre Toulon, à Mayol. Extrait:

On a souvent joué sans nos internationaux et réussi aussi de belles performances sans eux. Je retiens surtout notre victoire à Toulon (37-32), une grande première pour le club, qui est intervenue entre nos deux seules défaites à domicile face à Pau (10-20) et au Stade Français (26-30), et qui nous a relancés à un moment où on aurait pu se faire décrocher.