Actuellement 13ème du Top 14, le club de Perpignan va connaitre une fin de saison passionnante dans l’optique du maintien en Top 14.

Le manager de l’USAP, Patrick Arlettaz l’a confié dans les colonnes du journal L’équipe : le seul but de Perpignan est d’être devant le Biarritz Olympique au classement final, donc d’être 13ème et de disputer un match de barrage pour le maintien. Extrait:

« Notre but principal, depuis le début, c’est d’être devant Biarritz et se préparer le cas échéant à l’access match. On se prépare à ça depuis qu’on est montés. C’est de la logique sportive pure, on a été champions de Pro D2 la saison dernière, on avait battu Biarritz en finale, le BO est monté aussi, ils ont eu les mêmes contraintes infernales que nous avec un recrutement de dernière minute, un budget réduit, un moins bon effectif… Encore une fois, il fallait d’abord gagner ce duel contre eux et je continue d’ailleurs de croire qu’ils n’ont pas lâché malgré l’écart de points. Après, si de manière irrationnelle, on peut accrocher la douzième place, on ne dira pas non (rires). »

Pour lui, finir mieux que la 13ème place serait vraiment une surprise. Extrait:

« On l’évoque comme un minimum. Au-dessus de la 13e place, on vivrait ça comme une agréable surprise. Les choses ne sont pas compliquées pour nous, c’est clair dans nos têtes depuis le début de la saison, avec en fil rouge ce que j’évoquais tout à l’heure, cette nécessité d’être irréprochables. Si quand on reçoit Brive, on a une opportunité de les doubler, le match prendra de l’importance, fatalement, ce sera une première finale de maintien en quelque sorte. Mais on y pensera si le scénario se présente. Assurons d’abord le fait de ne pas descendre, ce qui inclut de bien aborder un éventuel barrage. »

Pour conclure, Patrick Arlettaz affirme que le groupe commence à préparer ce match de barrage qui les attend probablement en toute fin de saison, contre le perdant de la finale de Pro D2. Extrait:

« On le prépare dans l’exigence qu’on a d’être irréprochables dans tout ce qu’on fait. Par exemple, le match de Pau doit nous servir par rapport à notre entame car on a eu vingt-cinq minutes de retard à l’allumage, ce qui n’est pas possible à ce niveau-là. On prend des enseignements à chaque match et on essaie de progresser là-dessus. En cas de barrage, nos parcours récents en Pro D2 avec les titres de 2018 et 2021 doivent aussi nous servir dans la gestion d’un match couperet comme celui-là. C’est toute une expérience qui s’accumule et qui peut permettre de jouer un access match avec les bons ingrédients. J’y ajoute le fait qu’on n’est pas dans le déni par rapport à ce match. On sera prêts à le jouer si besoin, c’est clair dans nos têtes aujourd’hui, et c’est le meilleur moyen de ne pas le subir. Il ne faudra pas l’aborder avec la peur de descendre mais avec le plaisir de se dire que c’est une opportunité de se sauver. On fait en sorte que les joueurs intègrent ça. On sait que ce sera un match très difficile, on n’a pas la prétention de dire qu’on va le gagner facilement si on y est, mais voilà, ce n’est pas un tabou de jouer un barrage. »