Patrice Collazo réagit : « Visiblement, on ne fait pas les choses comme tout le monde »

Patrice Collazo réagit : « Visiblement, on ne fait pas les choses comme tout le monde »

Le samedi 17 février 2024 à 20:00 par David Demri

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Montpellier a créé la surprise ce samedi après-midi en s’imposant sur la pelouse du Racing 92 à l’occasion de la 15ème journée du Top 14.

En effet, les Héraultais l’ont emporté haut la main, qui plus est avec le point de bonus offensif (20-44).

Interrogé à à l’issue de la rencontre via Midi Libre, le manager Montpelliérain Patrice Collazo a exprimé sa joie.

Ce-dernier se dit heureux et fier pour le club et ses joueurs. Extrait:

« Ça soulage. Quand on voit le contenu et ce qu’on y a mis, surtout défensivement… On a souvent été au point de rupture. On a dépensé beaucoup d’énergie pour rattraper les coups en défense. Finalement, on a réussi à gagner les deux mi-temps. Visiblement, on ne fait pas les choses comme tout le monde. Gagner au Racing, piqué après sa défaite à Perpignan… 

Il fallait être efficace face à l’équipe la plus disciplinée du championnat. On a fait preuve de beaucoup de patience, ce qui n’était pas le cas depuis le début de la semaine. On est resté dans notre stratégie, en évitant de trop laisser la conservation au Racing. Il y a eu une conquête énorme, de très ballons portés en défense et en attaque, une très bonne mêlée. C’est la victoire d’un collectif. Je suis heureux pour le club.

À l’Arena, ce sont toujours des matches particuliers, très offensifs. On avait une équipe hybride. Derrière, on a mis des puncheurs. Je suis content pour Gabi Ngandebe, Alex De Nardi, le petit Auguste (Cadot). Ce sont des mecs qui ont été dans le dur un moment donné, qui ont travaillé dur. Ça montre un état d’esprit, l’entre aide dans l’équipe. »

De son côté, le troisième ligne Montpelliérain Lenni Nouchi a exprimé sa grande satisfaction. Extrait:

« On avait à cœur de gagner ici. On est passé de peu à côté à Lyon (20-18) et à la Rochelle (18-10). On voulait montrer un nouveau visage, il faut continuer comme ça. 

On m’a donné des responsabilités, j’ai essayé de les prendre. Évidemment, je me suis appuyé sur Yacou Camara, sur Geoffrey Doumayrou. J’ai surtout essayé de garder mon rôle sur le terrain. Les anciens ont été géniaux. Tout le monde m’a écouté. 

De la pression de se retrouver face au capitaine Siya Kolisi ? J’y ai forcément pensé la veille. Pendant le toss, je n’ai pas voulu montrer qu’il est un exemple pour moi. Je voulais lui dire après le match. Mais au final, je ne parle pas anglais donc je ne lui ai rien dit (rires). »

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