Le CA Brive a pris une dernière déculottée ce dimanche soir avant de rejoindre la Pro D2.

En effet, les Corréziens n’ont pas existé sur la pelouse du Stade-Toulousain, ce dimanche soir à l’occasion de la 26ème journée du Top 14.

Les hommes de Patrice Collazo se sont inclinés sur le score sans appel de 54 à 10.

Interrogé via L’équipe à l’issue de la rencontre, a réagi. Extrait:

« En sport, il y a des réalités. Il y a un premier et un dernier. Dans l’investissement et l’engagement, je n’ai rien à dire aux joueurs. Quand vous jouez une équipe qui est au complet et qui prépare une demi-finale, vous savez que la moindre erreur se paie cash. Une chandelle où on ne saute pas, ça fait un essai à zéro passe. Un coup de pied dans le champ profond où il n’y a pas de couverture, essai. En seconde période, on a un peu plus mis la main sur le ballon, mais vous pouvez passer vingt ou trente minute dans leurs 20 ou 30 mètres, il y a la réalité, cette différence de niveau.

On sait où on en est, on sait contre qui on jouait. Je sais que mes joueurs n’ont pas triché aujourd’hui, mais la réalité, c’est cet écart de 40 points, sinon on ne serait pas dans cette position-là. Vous avez une équipe qui prépare une demie et une autre qui se prépare à repartir en Pro D2. Vous savez, je suis venu ici avec des équipes qui comprenaient des internationaux et j’en ai pris autant. Ce n’est pas un soulagement de terminer cette saison, s’il avait fallu faire un autre match la semaine prochaine, on l’aurait fait. Là, j’ai fait jouer des joueurs en partance et j’ai vu l’attitude qu’ils ont eue. Je n’ai pas vu de mecs se cacher.

On va prendre le bus pour rentrer à Brive. Lundi, on se retrouvera pour un barbecue tous ensemble puis on basculera sur la saison d’après. On l’a déjà fait aujourd’hui en seconde période avec l’apport de jeunes joueurs qui seront là aussi la saison prochaine. Je ne suis pas un rêveur, je suis pragmatique. Je connais la réalité. Je sais où en est, je sais où on doit aller. Mais il faut des process. Je sais les joueurs qui partent, je sais qu’on a besoin d’aller chercher d’autres joueurs, de changer certaines choses. Effectivement, il y a du travail. »