Patrice Collazo l’annonce : « On a mis les choses à plat ! »

Patrice Collazo l’annonce : « On a mis les choses à plat ! »

Le vendredi 21 mars 2025 à 21:42 par David Demri

0 Commentaire

Publicité

Ce samedi après-midi, le Racing 92 défie Clermont au Stade Marcel-Michelin à l’occasion de la 19ème journée du Top 14.

Il s’agit d’un match très important pour les Franciliens qui traversent une période délicate.

Le manager Patrice Collazo s’est confié via L’équipe.

Il confirme que les internationaux ont rapidement rejoint le groupe Francilien, à savoir Gaël Fickou et Nolann Le Garrec. Extrait:

Ils nous ont rejoints en stage (au Cap-Ferret, dès le dimanche matin, au lendemain de la fête de clôture du Tournoi du Six Nations). Ils ont pris le train en route mais ils se sont très vite intégrés.

Les internationaux, c’est quand même la vitrine du club. C’est important d’avoir des joueurs qui ont participé à cette victoire du XV de France. S’ils sont prêts à jouer samedi ? Logiquement, oui. Il n’y a pas de contre-indications en tout cas. Ils ont très vite basculé avec l’équipe et ont conscience des enjeux et des besoins.

Il revient sur la défaite concédée contre Pau, à domicile, le 1er mars dernier. Extrait:

J’ai dit que je n’avais pas mesuré le retour des internationaux et que je n’avais pu su les intégrer au collectif. Je pensais qu’en couplant la performance de La Rochelle (victoire sans eux 21-26)plus les internationaux, ça allait se faire comme ça. Les premiers fautifs, c’est nous, le staff. On ne les a pas mis dans les meilleures conditions.

Jusqu’à la 50e minute contre Pau à la maison, on est quand même devant au score. Et après, on a débranché complet. On s’est délités collectivement et on n’a pas su retrouver le fil de ce qu’on avait fait pendant cinquante minutes. Mais quand on est dans cette situation-là (de devoir jouer le maintien), tout compte. Chaque point compte. Chaque attitude compte.

Chaque geste ou mauvaise décision ou pénalité a une incidence sur le comportement et le mental de l’équipe. Très vite, on retombe un peu dans le néant. Il y a un truc qui est simple au rugby, c’est l’attitude. Vous pouvez parler de stratégie, de je ne sais quoi mais on revient toujours à comment on se prépare, quelle mentalité on met quand on joue, comment on s’entraîne. Moi, je crois beaucoup à l’idée de bien construire la semaine pour se créer des bonnes conditions pour jouer un match. Je pense qu’on a plus un problème d’attitude, de se connecter ensemble, plutôt qu’un problème de rugby. Sur le rugby, on est capable de faire des choses. On est capable de bien jouer.

Il confirme que la trêve internationale a fait beaucoup de bien à son groupe. Extrait:

Oui, la coupure a fait du bien. Et le stage a fait du bien puisqu’on n’en avait pas fait en début de saison. Ça nous a permis de sortir de là (le centre d’entraînement du Plessis), sortir du contexte, de nous reconnecter tous ensemble. De récupérer tout le monde. C’est une des premières fois où on était au complet. C’est pour ça qu’on a tenu à ce que les internationaux nous rejoignent dimanche matin très tôt même si c’était une contrainte pour eux en termes de logistique. Quand on a été au complet, on s’est posé, on a discuté un peu de la saison. De comment elle s’était déroulée jusqu’à maintenant, des « contre-perfs » à domicile. Il en est ressorti pas mal de choses intéressantes.

On a mis les choses à plat. On a aussi donné une vision aux joueurs. Maintenant, on va essayer de mettre en application ce qu’on a décidé. Il faut plus que du team building hein (sourire). Il faut être factuel et pragmatique. Le classement. Pourquoi on est dans cette situation ? Qu’est-ce qui nous a amenés à perdre ce match contre Pau ? Pourquoi d’une semaine à l’autre, entre La Rochelle et Pau, on n’a pas reconnu l’équipe ? La priorité de ce stage, c’était de travailler sur notre attitude au quotidien, sur la manière dont on a de se connecter ensemble. C’est un gros travail sur nous-mêmes, beaucoup de travail mental aussi. On a vu déjà des améliorations dans les comportements au quotidien.

Il regrette que son groupe soit éparpillé. Extrait:

Les leaders, on les a. Je crois qu’on a plus besoin de trouver un collectif. Vous savez, quand le collectif est en place, bizarrement, les leaders ont un impact sur le collectif. Quand on joue le Championnat du haut (le top 6), ce sont les individualités qui font gagner. Et quand on fait celui du bas, c’est le collectif. On était un peu éparpillés, il faut se recentrer.

Il y a une expression qu’utilisent les Anglais, c’est : « One job ». Un soldat est un soldat, un leader est un leader, et ainsi de suite. Je n’aime pas mettre les personnes dans des cases mais je crois qu’on a besoin de ça, de récupérer ce truc où chacun a sa place, son rôle, son boulot à faire. Après, attention, ça ne veut pas dire : moi, je vais bien et le reste autour, ce n’est pas mon problème. Sinon ça ne va pas marcher. Et là, on revient aux attitudes.

Pour conclure, Patrice Collazo explique pourquoi le huitième de finale de Challenge Cup contre l’USAP sera intéressant. Extrait:

Moi je pense que la gagne appelle la gagne. Aujourd’hui, c’est quoi le problème du Racing ? C’est de gagner les matches . Donc, j’ai répondu à la question. Le Racing doit se réhabituer à gagner. Il y a des équipes qui gagnent, c’est leur quotidien. Aujourd’hui, ce n’est plus le quotidien du Racing.

Publicité

0 Commentaire