Le technicien Français Patrice Collazo s’est longuement confié dans les colonnes du Midi Olympique pour évoquer son quotidien.

Ce-dernier est notamment revenu sur son expérience avec le Stade Rochelais, de 2011 à 2018.

Il évoque une étape très forte dans sa carrière d’entraineur. Extrait:

C’était il y a longtemps. Et puis chaque contexte était différent. Le club n’arrivait pas à se maintenir, il y est encore. Si j’ai laissé une trace ? Il n’y a que ceux qui restent qui peuvent le dire. Je n’étais pas seul, il y avait un directeur général compétent, un président qui tenait la barre dans les tempêtes, parce qu’il y en a eu, une génération de joueurs qui se révélait, un staff compétent, même s’il y a eu des dysfonctionnements à la fin. Ça reste une étape forte, mais ça fait un moment maintenant, il faut aussi avancer.

Il précise avoir gardé des liens très forts avec plusieurs joueurs Rochelais. Extrait:

J’ai gardé des liens très forts avec certains joueurs comme Uini Atonio, Levani Botia, Romain Sazy, Kevin Gourdon qui ont arrêté. Avec certains, il y a plus que des affinités. Ça fait partie des relations qui dépassent le rugby, avec eux ce sont des relations d’hommes.

Dans la foulée, il donne son avis sur le Top 14 et son évolution. Extrait:

On sait qu’en Top 14, il y a plusieurs championnats en un. On est en train de finir le premier, on va basculer sur le second avec les tests de novembre, les doublons et tout ce qui s’ensuit. Le championnat est toujours plus dur. Il est de très haut niveau en haut, et très disputé en bas. Vannes a fait de bonnes performances, et en fera des meilleurs, quand le collectif aura passé le stade de l’adaptation au Top 14.

Après, certaines équipes jouent la carte de la possession, d’autres choisissent le gain du territoire. Mais là aussi, ça peut changer au cours de la saison, ceux qui attaquent aujourd’hui, le feront moins après novembre. J’en reviens à ça. Il y a plusieurs championnats dans une saison, y compris dans ce sens-là.