Le manager du Rugby Club Toulonnais, Patrice Collazo s’est confié en conférence de presse pour évoquer la situation compliquée dans laquelle se trouve le Rugby Club Toulonnais en ce début de saison 2021 / 2022.

Actuellement sous pression, Patrice Collazo indique aimer la pression et la supporter totalement. Extrait:

« Est-ce que c’est une semaine à la Toulonnaise ? Non, c’est une semaine tout court. Il n’y a pas de semaine à la Toulonnaise, il y a des semaines point barre. C’est partout pareil quand on perd ou quand on gagne. Il n’y a pas de différence. Je le vis de la même façon que je sois ici ou ailleurs, c’est la même. Donc c’est une semaine sous pression mais la pression est tout le temps là. Quand ça gagne on se demande comment on va faire pour gagner le prochain et quand ça perd on essaye de trouver des solutions pour se remettre dans le truc. Moi, je considère que d’avoir la pression c’est un bon truc. Certains ne la supportent pas, moi j’aime bien la prendre. Je la prends bien en ce moment, je suis plutôt servi. Il n’y a pas de souci. Mais je trouve que c’est un privilège. J’aime bien me lever le matin et sentir quelque chose. Pour le compte, je la sens bien. Mais il n’y a pas de souci ! »

Il précise dans la foulée que la pression doit aussi être sur les joueurs. Extrait:

« La pression, elle ne doit pas tomber sur un seul endroit. Alors il est normal que je la cristallise aussi car c’est moi qui représente le truc. Mais à leur façon, les joueurs la prennent aussi. Il ne faut pas ouvrir le parapluie et se cacher dessous. Quand il pleut, il y en a pour tout le monde. Mais moi, j’ai confiance en l’équipe, je sais ce qu’on est capable de faire, je sais comment on s’entraine, je sais comment on est capable de se préparer quand il y a le feu. Place au terrain ce week-end. Sur les 15 qui vont démarrer, les 23 qui seront sur la feuille et les 28 qui seront dans le groupe, j’ai confiance. Il va falloir prouver des choses encore comme tous les week-ends. On est les spécialistes du pas en avant et de deux pas en arrière. Donc ce week-end, on a une bonne opportunité de prouver, le week-end d’après encore une autre, et le week-end suivant encore une autre. »

Malgré les nombreuses absences, Patrice Collazo affirme avoir confiance en son groupe et il croit en ses joueurs. Extrait:

« Il y a trois semaines en arrière, tout le monde était dithyrambique après la victoire contre le Stade-Français. Sauf moi, j’étais plutôt mesuré. Après, je sais qu’on est capable de se lâcher, plus facilement à la maison qu’à l’extérieur. C’est un constat pour l’instant. Là, on va préparer Brive, mais une structure sans mouvement et sans animation, ça ne marche pas. Il faut mettre une attitude, un comportement. Et on est capable de le faire. Le XV de départ, je n’ai pas de doute même s’il nous manque entre 18 et 20 joueurs. Mais je n’ai pas de doute. Et encore heureux que je n’ai pas de doute sur les joueurs qui vont démarrer. Si je fais une compo d’équipe et que j’ai un doute sur un joueur, là effectivement je me complique la tâche. Quand j’ai vu comme on s’est préparé cette semaine. Quand j’ai vu la pression que l’on prend. Je lis, j’entends, j’écoute. Les joueurs font pareil. Mais c’est bien. On verra samedi. »

Il rappelle d’ailleurs que son équipe était vraiment dans le match contre Castres, le week-end dernier, mais qu’elle a souffert d’un manque d’organisation. Extrait:

« Si on prend le match contre Castres de l’année dernière, à la 50ème minute on avait déjà 40 points dans le cornet. Là, on est à 4 points en étant la tête à l’envers et en étant déstructurés. Pour l’instant, on n’a pas de continuité dans notre organisation, on perd très vite le fil conducteur. Mais en jouant deux fois à 13 en 80 minutes à Castres, c’est chaud. Mais même là, on arrive à revenir dans un contexte où on a rien pour nous et où ne s’est créé aucune bonne position. C’est quelque chose qui m’interpelle. Il faut que l’on ait confiance à ce que l’on fait, on l’a montré lors de la première mi-temps contre Toulouse. »