Palisson :«C’est encore là»

Palisson :«C’est encore là»

Le vendredi 4 novembre 2011 à 18:13 par David Demri

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La Coupe du monde, la douleur née de la défaite en finale, la presse française, ses rapports avec Marc Lièvremont et son arrivée à Toulon, Alexis Palisson a accepté de répondre à toutes nos questions.
« Alexis Palisson, est-ce que vous pouvez revenir sur l’aventure de la Coupe du monde ?
Pour résumer, ça a été difficile au début car je me suis blessé. J’ai vraiment eu peur de ne pas pouvoir jouer et de passer à côté. Je pensais que ce n’était pas grand-chose mais l’IRM a montré une déchirure. On m’a annoncé quinze jours, trois semaines. Je pensais que ce serait bon au bout de deux semaines mais ça a traîné. Et puis, un jour, ça allait et le lendemain ce n’était plus ça. Et il a bien fallu attendre trois semaines. Et même contre les Tonga, j’ai joué avec une douleur. Mais le staff a été très bien. Chaque fois que je me posais des questions, j’ai été rassuré. Et après, j’ai eu la chance de pouvoir jouer jusqu’au bout. Jusqu’à cette finale… La déception est encore grande car j’ai l’impression que si on le joue n’importe où ailleurs dans le monde, on est champions du monde. En deuxième période, j’avais la certitude que nous serions champions. C’était une évidence. Et puis non…
Etes-vous passé à autre chose ?
Le fait d’être revenu en France, de découvrir mon nouveau club, tout cela m’aide à passer à autre chose. Mais c’est encore là. C’est trop récent.
«J’avais la certitude que nous serions champions»
Comment s’est passée votre arrivée à Toulon ?
J’ai eu un superbe accueil de la part du public et de mes coéquipiers. Tout s’est fait naturellement. J’ai connu la ferveur de Mayol de l’autre côté, avec Brive, et maintenant, il me tarde d’y goûter en Toulonnais. Ce doit être quelque chose. Pour l’instant, j’ai juste repris l’entraînement. Avec encore du décalage horaire dans les jambes. Et franchement, lundi et mardi, j’étais perdu sur le terrain (rires). Mais je récupère de mieux en mieux et je suis prêt pour samedi. Je jouerai à l’aile pour mes grands débuts avec Toulon. Assister au match contre Brive m’a permis de vraiment faire la coupure avec mon club formateur. Je suis vraiment passé à autre chose. Et il y a l’air d’avoir une très bonne ambiance dans le groupe.
«A l’aile pour mes grands débuts avec Toulon»
Lorsque vous avez signé à Toulon, est-ce que vous aviez évoqué votre poste avec Philippe Saint-André ?
Philippe Saint-André voulait me faire progresser à l’arrière, tout en ne s’interdisant pas de me faire jouer à l’aile si cela devait s’avérer nécessaire pour l’équipe. J’ai pu en discuter également avec Bernard Laporte mais tout est encore trop récent. Il me laissera ma chance à l’arrière, c’est sûr, mais tout reste encore à définir. Ce qui est sûr, c’est que j’aime jouer à l’arrière, y prendre des initiatives, créer des choses. Mais tant que je suis sur le terrain, au final je suis heureux.
C’est Philippe Saint-André qui a voulu vous faire venir, mais c’est Bernard Laporte qui sera votre entraîneur. Comment avez-vous vécu ce changement ?
Je mentirais en disant que ça m’a laissé indifférent. J’avais aussi signé pour avoir Philippe Saint-André comme entraîneur. Mais j’ai eu de très bons échos sur Bernard Laporte quand j’étais en Nouvelle-Zélande. Je pense qu’il est l’homme de la situation. Mais cela ne fait qu’une semaine que je m’entraîne avec l’équipe et c’est encore tôt pour se prononcer.
Vous aurez l’occasion de retrouver Philippe Saint-André en équipe de France…
Je l’espère (rire). En tout cas, je ferai tout pour retrouver l’équipe de France. Mais rien n’est acquis. Avec un nouveau sélectionneur, il y a forcément une redistribution des cartes.
Qu’est-ce que vous pensez du fait que certains internationaux se soient exprimés sur leurs rapports tendus avec marc Lièvremont ?
Franchement, je n’ai rien à dire sur ce sujet. J’apprécie bien trop l’homme pour dire quoi que ce soit contre lui. Ce n’est pas mon rôle de m’exprimer sur ce sujet. Et puis je n’ai pas eu de problèmes avec le staff. Ce que je peux dire, c’est que, vu de l’intérieur, les polémiques me semblaient ridicules. J’ai également regretté que nous n’ayons pas eu une presse plus présente derrière nous. Même si on ne faisait pas des matches exceptionnels, c’était bizarre de ne pas sentir de soutien derrière nous. Nous sommes quand même arrivés en finale… Mais l’accueil qui nous a été réservé à la Concorde nous a vraiment fait chaud au coeur. Je ne m’attendais pas à voir autant de monde. Merci à eux. Ça aide à passer à autre chose. »

La Coupe du monde, la douleur née de la défaite en finale, la presse française, ses rapports avec Marc Lièvremont et son arrivée à Toulon, Alexis Palisson a accepté de répondre à toutes nos questions.

« Alexis Palisson, est-ce que vous pouvez revenir sur l’aventure de la Coupe du monde ?

Pour résumer, ça a été difficile au début car je me suis blessé. J’ai vraiment eu peur de ne pas pouvoir jouer et de passer à côté. Je pensais que ce n’était pas grand-chose mais l’IRM a montré une déchirure. On m’a annoncé quinze jours, trois semaines. Je pensais que ce serait bon au bout de deux semaines mais ça a traîné. Et puis, un jour, ça allait et le lendemain ce n’était plus ça. Et il a bien fallu attendre trois semaines. Et même contre les Tonga, j’ai joué avec une douleur. Mais le staff a été très bien. Chaque fois que je me posais des questions, j’ai été rassuré. Et après, j’ai eu la chance de pouvoir jouer jusqu’au bout. Jusqu’à cette finale… La déception est encore grande car j’ai l’impression que si on le joue n’importe où ailleurs dans le monde, on est champions du monde. En deuxième période, j’avais la certitude que nous serions champions. C’était une évidence. Et puis non…

Etes-vous passé à autre chose ?

Le fait d’être revenu en France, de découvrir mon nouveau club, tout cela m’aide à passer à autre chose. Mais c’est encore là. C’est trop récent.

«J’avais la certitude que nous serions champions»

Comment s’est passée votre arrivée à Toulon ?

J’ai eu un superbe accueil de la part du public et de mes coéquipiers. Tout s’est fait naturellement. J’ai connu la ferveur de Mayol de l’autre côté, avec Brive, et maintenant, il me tarde d’y goûter en Toulonnais. Ce doit être quelque chose. Pour l’instant, j’ai juste repris l’entraînement. Avec encore du décalage horaire dans les jambes. Et franchement, lundi et mardi, j’étais perdu sur le terrain (rires). Mais je récupère de mieux en mieux et je suis prêt pour samedi. Je jouerai à l’aile pour mes grands débuts avec Toulon. Assister au match contre Brive m’a permis de vraiment faire la coupure avec mon club formateur. Je suis vraiment passé à autre chose. Et il y a l’air d’avoir une très bonne ambiance dans le groupe.

«A l’aile pour mes grands débuts avec Toulon»

Lorsque vous avez signé à Toulon, est-ce que vous aviez évoqué votre poste avec Philippe Saint-André ?

Philippe Saint-André voulait me faire progresser à l’arrière, tout en ne s’interdisant pas de me faire jouer à l’aile si cela devait s’avérer nécessaire pour l’équipe. J’ai pu en discuter également avec Bernard Laporte mais tout est encore trop récent. Il me laissera ma chance à l’arrière, c’est sûr, mais tout reste encore à définir. Ce qui est sûr, c’est que j’aime jouer à l’arrière, y prendre des initiatives, créer des choses. Mais tant que je suis sur le terrain, au final je suis heureux.

C’est Philippe Saint-André qui a voulu vous faire venir, mais c’est Bernard Laporte qui sera votre entraîneur. Comment avez-vous vécu ce changement ?

Je mentirais en disant que ça m’a laissé indifférent. J’avais aussi signé pour avoir Philippe Saint-André comme entraîneur. Mais j’ai eu de très bons échos sur Bernard Laporte quand j’étais en Nouvelle-Zélande. Je pense qu’il est l’homme de la situation. Mais cela ne fait qu’une semaine que je m’entraîne avec l’équipe et c’est encore tôt pour se prononcer.

Vous aurez l’occasion de retrouver Philippe Saint-André en équipe de France…

Je l’espère (rire). En tout cas, je ferai tout pour retrouver l’équipe de France. Mais rien n’est acquis. Avec un nouveau sélectionneur, il y a forcément une redistribution des cartes.

Qu’est-ce que vous pensez du fait que certains internationaux se soient exprimés sur leurs rapports tendus avec marc Lièvremont ?

Franchement, je n’ai rien à dire sur ce sujet. J’apprécie bien trop l’homme pour dire quoi que ce soit contre lui. Ce n’est pas mon rôle de m’exprimer sur ce sujet. Et puis je n’ai pas eu de problèmes avec le staff. Ce que je peux dire, c’est que, vu de l’intérieur, les polémiques me semblaient ridicules. J’ai également regretté que nous n’ayons pas eu une presse plus présente derrière nous. Même si on ne faisait pas des matches exceptionnels, c’était bizarre de ne pas sentir de soutien derrière nous. Nous sommes quand même arrivés en finale… Mais l’accueil qui nous a été réservé à la Concorde nous a vraiment fait chaud au coeur. Je ne m’attendais pas à voir autant de monde. Merci à eux. Ça aide à passer à autre chose. »

Source: lequipe.fr

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  1. Joël 5 novembre 2011 at 02h

    Tu as dis l'essentiel. Je te tutoies par respect et surtout par amitié. Je te voussoierai (en effet en bon français, on ne dit pas vouvoierai)si je n'avais pas d'admiration pour toi. Permets-moi de te dire qu'il faut encore que tu joues à l'aile avant d'espérer devenir un bon arrière. Mais aussi que tu as sacrément progressé. T'es devenu costaud et tu métrites ta place en équipe de France. Putain surtout continue! Un super ailier, ça ne court pas les rues, on t'offre la place du Japonais qui connait quelques difficultés en ce moment. Ne la cague pas!

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