Oscar Jegou et Hugo Auradou ont été entendus par les enquêteurs !
Oscar Jegou et Hugo Auradou ont été entendus par les enquêteurs !
Le jeudi 8 août 2024 à 19:35 par David Demri
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Les deux joueurs du XV de France accusés de viol en Argentine Hugo Auradou et Oscar Jegou ont été entendus par le magistrat en charge du dossier ce jeudi au pôle judiciaire de Mendoza. Les versions présentés par les deux parties ont totalement différés sur de nombreux éléments, chacun des camps réitérant leur confiance en l’issue du procès.
Un mois après leur arrestation, les deux rugbymen français inculpés de viol en Argentine sont entendus jeudi par le magistrat chargé du dossier, une première déposition officielle sur fond de versions diamétralement opposées entre la plaignante et la défense.
Hugo Auradou et Oscar Jegou, âgés de 21 ans, sont accusés de viol aggravé car en réunion dans la nuit du 6 au 7 juillet dans une chambre d’hôtel de Mendoza, à 1.000 km de Buenos Aires, où le XV de France venait de disputer un test-match contre l’Argentine. L’audition, qui devrait s’étaler sur la journée, a commencé avec retard en milieu de matinée, d’abord par la déposition d’Hugo Auradou, ont indiqué des sources judiciaires.
Les deux joueurs sont arrivés au Pole judiciaire de Mendoza par une entrée secondaire, à l’écart des journalistes présents. En présence des avocats des deux parties, l’audience pourrait se prolonger tard dans la journée, à en juger par la déposition de plus de quatre heures mardi de la plaignante, et en tenant compte des besoins de traduction.
Agée de 39 ans, la victime présumée a été entendue mardi pour la deuxième fois depuis début juillet, par le procureur de l’Unité des délits contre l’intégrité sexuelle, Dario Nora. Une déposition ayant apporté des « éclaircissements », selon son avocate Natacha Romano, mais « sans aucune faille » et dans laquelle elle réitère ses accusations. La plaignante dit s’être rendue avec l’un des deux joueurs, rencontré en boîte de nuit, dans sa chambre d’hôtel de Mendoza, dans la nuit du 6 au 7 juillet. Puis y avoir subi viols et violences par l’un et l’autre joueur, revenu plus tard.
Arrêtés le 8 juillet à Buenos Aires, où le XV de France était retourné, les deux jeunes Français ont été transférés à Mendoza le 11 juillet, inculpés le lendemain et écroués. Le 17 juillet, ils ont été placés en résidence surveillée. Leur avocat argentin, Rafael Cuneo Libarona, présent à l’audience mardi, a affirmé qu’au cours de celle-ci, « l’innocence des deux joueurs de rugby a(vait) été démontrée », même s’il ne pouvait pour le moment « donner de détails ».
Depuis le début, l’avocat se dit « confiant » et évoque des « preuves », sans plus de détails, de l’innocence des deux joueurs, lesquels reconnaissent une relation sexuelle avec la plaignante mais affirment qu’elle était consentie et nient toute violence. Jeudi juste avant l’audience, Me Cuneo Libarona s’est félicité auprès de journalistes de « la bonne opportunité, après 30 jours » pour les joueurs de présenter leur version, affirmant qu' »ils n’ont rien à cacher » et répondront « absolument à tout ».
Pour sa part, Me Romano a réaffirmé jeudi que les preuves contre les deux inculpés étaient « fortes », tout comme l’avait été, selon elle, l’audience de sa cliente mardi. « Ils ne pourront justifier les lésions » sur la victime, a-t-elle notamment estimé. Une expertise psychiatrique de sa cliente reste en attente, mais n’a pu encore être réalisée faute d’expert immédiatement disponible, a par ailleurs indiqué l’avocate. « Mais il ne faut pas oublier qu’elle est la victime, pas l’inculpée », a-t-elle souligné.
Eléments apparus ces dernières semaines, des messages audios échangés par la plaignante avec une amie après les faits lui ont été présentés pendant l’audition de mardi. « Elle a pu expliquer très calmement chacun d’eux », a assuré son avocate. L’avocat des joueurs a pour sa part fait état de « contradictions notables » entre les dépositions de la plaignante ainsi que de « différentes versions (qui) ont été accommodées », ce que selon lui le magistrat instructeur a « remarqué ». Il a aussi regretté que la plaignante à ce jour « se refuse à remettre son téléphone » aux fins d’analyse.
Me Cuneo Libarona a enfin indiqué qu’une demande de remise en liberté serait déposée dès la fin de l’audience. Le juge devrait se prononcer d’ici le début de semaine prochaine sur le maintien ou changement de leur statut de détention préventive en résidence surveillée. Une décision dont les avocats de la plaignante pourraient, à leur tour, faire appel le cas échéant. Le schéma « logique et cohérent » est qu’ils demeurent inculpés et en Argentine, a commenté mardi Me Romano.
Via AFP
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1 Commentaire
Désolé mais…..
Parmi les choses qui sortent et sont à notre connaissance par le biais des avocats , elle passe un WhatsApp à une amie après sa nuit à l’hôtel visiblement satisfaite………. » trop mignon ce jeune »….
Et d’autre part elle refuse que la justice garde son portable pour le bien de l’enquête…
Zarbi quand même pour une nana violée, massacrée, battue….non ???