Dans L’équipe de ce jour, l’ancien deuxième ligne de l’équipe de France, Olivier Roumat compare le Bayonnais Dewald Senekal à Bakkies Botha en vue de leur confrontation cet après-midi à Mayol. Selon lui, le Toulonnais est une véritable Rolls. Extrait:

« La force dans l’impact sur les rucks ou en défense de Botha est énorme. Quand le Toulonnais arrive, il fait du bruit ! C’est un monument. Si je lui trouvais un défaut, ce serait un manque d’aisance sous les renvois. Comme Senekal, il n’est pas très aérien. Au-delà de ses qualités de combat reconnues mondialement, il a enrichi sa panoplie par sa présence et son déplacement dans le jeu ouvert. Rappelez-vous qu’il a repris Ngwenya en deuxième rideau l’an dernier à Biarritz ! Offensivement il sait percer et rester debout pour faire vivre le ballon. Senekal lui est le pur deuxième ligne de conquête, de combat et de soutien. Là où il est le plus performant c’est quand il amène sa masse dans les mêlées ouvertes, pour déblayer. C’est un gros plaqueur aussi. Offensivement, le Bayonnais ne va pas créer des brèches de trente mètres  mais il sait faire jouer autour de lui et il vient souvent demander le ballon après le 9. Quand on connaît la carte de visite de Botha, son expérience, son titre de champion du monde, son aura… Par sa seule présence il doit être très important dans le vestiaire. Il rassure beaucoup aussi car il est un exemple de maîtrise et de discipline. Il est rugueux, très agressif, mais il ne se fait jamais prendre par la patrouille. Et il incarne comme Senekal, un des hommes de base du système Lanta, l’esprit de sacrifice. Les deux ont la passion du rugby, du poste et donc ils prennent du plaisir à faire le sale boulot.
Senekal est une poutre, il est très actif, mais Botha fait les mêmes choses à un niveau supérieur. C’est une Rolls ! Il reste l’un des trois meilleurs joueurs au monde à son poste. Botha et Senekal sont des assurances tous risques. »