Olivier Magne dévoile les points positifs et négatifs de l’association Carbonel – Belleau

Olivier Magne dévoile les points positifs et négatifs de l’association Carbonel – Belleau

Le dimanche 29 décembre 2019 à 12:45 par David Demri

10 Commentaires

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Depuis plusieurs semaines désormais, le manager du Rugby Club Toulonnais, Patrice Collazo a pris pour habitude d’associer Louis Carbonel à Anthony Belleau, le premier cité évoluant à l’ouverture quand le second est aligné au centre de l’attaque Varoise.

Interrogé dans les colonnes du quotidien L’équipe, le consultant rugby Olivier Magne a évoqué les points positifs et négatifs de cette association.

Dans un premier temps, il évoque le gros point positif : disperser la pression pour qu’elle ne repose pas sur un seul joueur. Extrait:

« Ce sont deux jeunes joueurs et leur association, qui avait été testée sans succès la saison dernière, est encore toute neuve. À ce titre, je pense que le match d’aujourd’hui à Toulouse est important pour eux et pour Collazo : ça peut le conforter dans cette idée de les associer de manière pérenne. L’autre intérêt pour Collazo à les avoir tous les deux sur le terrain est de disperser la pression pour qu’elle ne repose pas sur un seul de ses jeunes joueurs. À Carbonel le jeu au pied tactique et d’occupation, à Belleau la charge du tir au but. »

Le point négatif ? Quel sera le joueur capable d’assumer le surplus de pression lors des matches à gros enjeux ? Extrait:

« Mais attention, c’est aussi une limite. Cela pourrait devenir un problème quand les matches à enjeux se profileront : qui sera alors capable d’assumer le surplus de pression ? Dernier bémol, la défense. Ce ne sont pas des gros gabarits et même si aucun des deux ne « s’enlève » au contact, il y a peut-être pour les adversaires une zone de fragilité à exploiter. »

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10 Commentaires

  1. Flowrian 29 décembre 2019 at 12h- Répondre

    Belleau est le meilleur défenseur parmi tous les ouvreurs du championnat.

  2. Brique 29 décembre 2019 at 13h- Répondre

    Toulouse aligne bien Holmes/N’Tamack/Guitoune…en terme de défense..lol,quoi.

  3. Garry38 29 décembre 2019 at 13h- Répondre

    A la Rochelle pour préserver bock James il est positionné à l’ aile sur certaines séquences défensives…mêlées touches …l’idée est qu’ il ne serve pas de cible sur les premiers impacts par le 8 ou les centres…a une certaine époque J.Gallion était protégé par du beau monde…Champ,Melville, l’indien…degun ne devait s’en approcher

  4. Isidore 29 décembre 2019 at 14h- Répondre

    Faf de Klerk n’est pas spécialement un gros gabarit 1,73,par contre en défense bonjour le client !
    Un vrai pit bull qui a mis souvent plus d’un gros sur le cul.
    Cheslin Kolbe aussi , les petits gabarits reviennent et c’est tant mieux et ils n’ont rien à envier aux golgoths, ils ont souvent beaucoup plus de technique rugbystique.

  5. Tomprice83 29 décembre 2019 at 15h- Répondre

    Après, c’est aussi le rôle de notre 3 ème ligne parmi les meilleurs de France de monter et protéger ces deux joueurs non…. ?

  6. Attila 29 décembre 2019 at 15h- Répondre

    Qu est ce qu il dit sur le gabarit ????
    Beau , Holmes et Ramos font moins d 1.80
    Mdr

  7. Bule 29 décembre 2019 at 17h- Répondre

    Il dit que Carbonel en 10 c’est pas epais,et en plus pour ‘compenser’ Belleau en 12 c’est pas épais.
    C’est pas un problème individuel.

    C’est que Serrin/Carbonel/Belleau ça peut donner un endroit « friable » si on se fait pilonner
    Mais si le pack domine tu joues à deux numero 9 et deux numero 10. Et c’

  8. Bule 29 décembre 2019 at 17h- Répondre

    C’est comme qd on jouait avec Giteau en 12.
    Tu trouvais un equilibre avec STB très décrié chez nous, mais qui soulageait bien Wilko qui lui même couvrait Giteau.
    Tout est question d’équilibre dans les lignes.

  9. Captain Swing 29 décembre 2019 at 19h- Répondre

    Parfois Olivier Magne erre sans (con?-) tact…..

  10. jj83 30 décembre 2019 at 08h- Répondre

    Toutes les équipes qui jouaient contre Wilkinson ciblaient l’espace du 10 pour percuter …. 1 fois , après ils réfléchissaient avant d’y revenir