Le week-end de repos est arrivé après trois victoires bonifiées successives. C’est une bonne ou une mauvaise chose ?

Une bonne ! Je crois que, comme pour toutes les équipes, la semaine de repos était attendue après douze matches d’affilée. Cela a permis aux joueurs de se régénérer, de s’aérer sur le plan psychologique.

On a l’impression de l’extérieur que le RCT monte en puissance. C’est votre sentiment ?

Je pense qu’il faut plutôt parler de travail. On a mis des choses en place à l’entraînement et nous sommes en progression. C’est vrai dans un peu tous les secteurs : en conquête où nous sommes de plus en plus réguliers, en défense, sur des points offensifs intéressants.

Vous avez débuté la saison avec Phillippe Saint-André, vous la poursuivez depuis cinq mois avec Bernard Laporte. Cela a changé beaucoup de choses ?

Sur les fondamentaux du rugby, les bases, la défense, non. Ce sont tous les deux des managers expérimentés, qui connaissent les nécessités du haut niveau. La différence se fait au niveau de leurs préférences, des détails. Ils ont des vécus différents et donc leur approche n’est pas complètement la même.

Vous êtes à 9 points de Clermont (2e) et 5 points devant Montpellier (5e) (2). Vous regardez plutôt devant ou derrière vous ?

On regarde Bordeaux-Bègles ! C’est une formation qui a gagné huit matches, soit seulement un de moins que nous, qui vient d’enchaîner de belles performances. Ça ne sera pas simple et nous devrons réaliser un match très sérieux. Avant de penser à l’avenir, c’est cela qui nous préoccupe. Hormis le duo Toulouse – Clermont qui a fait un petit break, c’est très dense et ça sera très serré. L’objectif est de se qualifier pour les phases finales, quel que soit le chemin.

Qu’est-ce qui vous sépare de Toulouse ou Clermont sur la longueur ?

Le vécu commun, je pense. Ces clubs s’appuient sur un travail de fond effectué depuis pas mal de temps, avec le même staff.

Vous découvrez le contexte toulonnais. C’est à part ?

C’est un club de passionnés avec une grosse personnalité. Le contexte est parfois bouillonnant, ça a son charme. Pour nous, ça ne change rien : ce qui compte, c’est la vérité du terrain, c ‘est de faire ce qu’il faut pour être performant.