Dans les colonnes de L’équipe, l’entraîneur des avants Toulonnais, Olivier Azam raconte l’après match contre les Saracens. Extrait:

« On a dîné avec les familles et les joueurs Anglais, puis on est remontés dans l’avion pour repartir à Toulon, où nous avons atterri à 1h00 du matin. A 11 heures du matin on était convoqués au stade pour préparer les play-offs du Top 14 et la suite de la compétition. Il faut quand même savourer l’instant, même si nous n’avons encore rien gagné… »

Il revient ensuite sur le match et explique les motifs de satisfaction. Extrait:

« Ce qui me réjouit le plus, c’est le sentiment du travail bien fait. Tout ce que nous avons répété au cours de la semaine, je l’ai revu sur le terrain. Les joueurs ont mis de l’intensité, de l’application. En mêlée fermée, nous avions modifié certaines petites choses au niveau des liaisons, de la structure générale de notre mêlée. Elles ont bien fonctionné. Je suis content pour mes avants, leur travail a porté ses fruits. »

Il affirme ne pas en vouloir à son talonneur Jean-Charles Orioli pour la touche complètement ratée à cause d’un problème de communication. Extrait:

« Il n’est pas totalement responsable. Il a fait ce qu’il a pu. C’était un problème d’annonce de lancer. Jean-Charles s’est retrouvé avec un arbitre qui lui demandait de jouer rapidement et un sauteur qui ne l’écoutait pas et lui tournait le dos. C’était compliqué pour lui. Il a choisi la solution la moins pire… »

Néanmoins, Olivier Azam n’est pas satisfait de la touche défensive réalisée par ses joueurs. Extrait:

« J’ai été déçu par notre touche défensive. On n’a pas vraiment respecté les schémas. Si les contreurs avaient suivi l’organisation mise en place, nous aurions pu chiper un ou deux ballons supplémentaire sur les lancers Anglais. Il y a eu du flottement à ce niveau là. Ça me déçoit. »

Enfin, il évoque le match à venir contre Clermont, à Dublin, dans le cadre de la finale de cette fameuse H-Cup. Extrait:

« On n’a encore rien gagné. Et Clermont est une très grosse équipe qui travaille ensemble depuis longtemps. Même pris collectivement, ils peuvent compter sur deux, trois attaquants hors norme capables de faire la différence individuellement. Sivivatu, Fofana… et Nalaga. Mais nous avons, nous aussi, deux, trois très bons joueurs dans nos rangs… »