Ils ont offert un feu d’artifice offensif à leur public, mais il n’y avait plus rien à sauver. Le Stade Niçois, malgré une victoire renversante contre le Biarritz Olympique ce vendredi soir (42-41), est officiellement relégué en Nationale après la 26e journée de Pro D2. Les jeux sont faits, les chiffres sont implacables.

Depuis plusieurs semaines, l’issue de la saison ne faisait plus guère de doute. La relégation n’était qu’une question de temps, et surtout de mathématiques. Ce vendredi, le couperet est tombé : avec 21 points de retard sur Aurillac, actuel barragiste, à seulement quatre journées du terme, Nice ne pourra plus échapper à la dernière place. Le verdict est désormais entériné.

Un dernier baroud d’honneur

Pourtant, les hommes d’Alexandre Compan n’ont pas abdiqué. Devant leur public, ils ont joué crânement leur chance, livrant un match spectaculaire face à des Biarrots cueillis dans les derniers instants. Dans un scénario à couper le souffle, c’est Tanguy Ménoret, d’une pénalité dans les ultimes minutes, qui a offert aux siens un succès de prestige (42-41). Un rayon de soleil dans une saison autrement nuageuse.

Mais derrière les sourires de circonstance, le constat demeure : « Malgré la victoire… », l’avenir des Azuréens s’écrira en Nationale. Une réalité amère pour un club qui n’a jamais vraiment réussi à trouver ses marques cette saison, après avoir été sacré champion de Nationale en 2023.

Place à la reconstruction

L’histoire en Pro D2 fut brève mais intense. Désormais, les Niçois vont pouvoir se projeter sereinement sur la suite. Sans enjeu sportif jusqu’à la fin du championnat, ils joueront leurs dernières rencontres pour l’honneur et la fierté, avant d’entamer une nouvelle phase de reconstruction en troisième division.

Et le club ne compte pas repartir les mains vides. Le recrutement déjà entamé laisse présager une volonté claire de rebondir vite et fort. Waisea Nayacalevu, Uzair Cassiem, Guillaume Rouet ou encore Atila Septar sont annoncés pour renforcer les rangs du club du Sud-Est.

La relégation est désormais actée. Mais à Nice, on prépare déjà demain.