Nouvelle polémique au sujet du partenariat entre le groupe Altrad et le XV de France

Nouvelle polémique au sujet du partenariat entre le groupe Altrad et le XV de France

Le jeudi 5 octobre 2017 à 14:58 par David Demri

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Le quotidien « L’Équipe » publie jeudi le contrat de partenariat entre la Fédération française de rugby et l’entreprise Altrad concernant le maillot des Bleus.

Un peu plus de deux semaines après avoir mis en évidence un élément à charge contre Bernard Laporte, soupçonné de favoritisme envers le club de Montpellier, L’Équipe revient à la charge jeudi contre le président de la Fédération française de rugby (FFR). Le quotidien publie en effet le contrat de sponsoring maillot du XV de France, signé entre Laporte et Mohed Altrad, patron de l’entreprise de bâtiment du même nom mais aussi président du Montpellier Hérault Rugby (MHR), actuel leader du Top 14. Ce fac-similé confirme que la société Altrad a effectué un virement d’un million et demi d’euros en deux montants de 750.000 euros pour figurer sur le maillot des Bleus en 2017, avec le hashtag #France 2023 en soutien à la candidature du pays pour l’organisation du Mondial 2023.

Deux à trois fois moins d’argent que les autres sponsors. Tout cela était déjà connu mais L’Équipe met en perspective cette somme avec celles que doivent débourser les autres partenaires des Bleus, comme la GMF (4,3 millions par an), Orange (3,3 millions) ou encore la Société générale (5,2 millions). Et Gilles Dumas, de Sportlab, agence de conseil en communication dans le sport, de s’étonner d’une telle somme : « Vous avez des partenaires qui doivent mettre en moyenne 4 à 5 millions d’euros sans visibilité maillot et un homme arrive et pour 1,5 million acquiert ce que tout le monde voudrait avoir, un maillot sur lequel la mise à prix initiale était plutôt de l’ordre de 10 millions d’euros. »

Pour justifier ce tarif, Bernard Laporte avait mis en avant la défense de la candidature pour la Coupe du monde 2023, dont une délégation française a vanté les mérites la semaine dernière, à Londres. Le hashtag #France 2023 apparaît effectivement en bien plus gros que le nom d’Altrad pour le maillot. Cette défense des intérêts supérieurs du rugby français pourrait expliquer, selon L’Équipe, le silence des autres sponsors dans cette affaire…

Vers un nouveau contrat ?

Dimanche dernier, Le JDD a annoncé que Mohed Altrad s’apprêterait à signer un nouveau contrat de sponsoring maillot avec la Fédération française de rugby (FFR), cette fois sans le hashtag. Il s’éléverait à 5,4 millions d’euros, une somme bien supérieure au million et demi déboursé en 2017 mais nettement inférieure aux 10 millions que coûte le maillot des Blacks et des 8 millions du maillot blanc de l’Angleterre, deux sélections qui, il est vrai, brillent bien plus ces dernières années que notre XV de France. En outre, cette somme de 5,4 millions ne comprendrait pas les primes de résultats ou l’éventuelle revalorisation si la France décrochait le Mondial 2023.

Source: Europe 1

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4 Commentaires

  1. Bubu 5 octobre 2017 at 15h- Répondre

    Certes il y a sûrement des affaires en (dessous), mais vous les médias vous croyaient vraiment que c’est le moment de polémiquer alors que la France ce bat pour la coupe du monde 2023. Vous êtes prêt à faire capoter une histoire qui pourrait être belle pour un morceau de journal ?

  2. marc 5 octobre 2017 at 15h- Répondre

    Donc le vrai contrat sera de 5.4 millions: c’est ça la somme à voir. Et s’étonner de ne pas prendre autant que les anglais vainqueurs du 6 Nations, ça se comprend non?

    Qu’on compare avec l’Ecosse ou l’Italie. Si on vend moins cher, alors oui, gueuler. Mais ne comparez pas avec des nations qui enchainent leur dizaine de victoires plus facilement que nous 4 victoires.

  3. Benzine 5 octobre 2017 at 17h- Répondre

    Quand on aura le même palmarès que l’Angleterre ou les blacks on pourra demander 8 millions… donc encore une polémique pour faire vendre une feuille de choux

  4. La Mecque 1959 8 octobre 2017 at 07h- Répondre

    Un titre pour vendre du papier…
    Une fois le sujet développé, tout est clair.
    D où la déconcertante aisance avec laquelle les médias impriment les esprits faibles.