Nouveau gros imbroglio au Biarritz Olympique : Certains joueurs privés de leurs droits d’image !

Nouveau gros imbroglio au Biarritz Olympique : Certains joueurs privés de leurs droits d’image !

Le lundi 1 juillet 2024 à 13:16 par David Demri

3 Commentaires

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Quand c’est fini, c’est pas fini !

Voilà le nouveau slogan que nous proposons aux dirigeants du Biarritz Olympique tant les problèmes s’empilent chaque saison.

Comme vous le savez, la famille Gave et le président Jean-Baptiste Aldigé ont vendu le Biarritz Olympique.

Ces-derniers vont s’emparer du Stade Niçois, en Pro D2, pour continuer à investir dans le rugby.

Ce lundi, le journal Sud-Ouest nous informe qu’un énième imbroglio a éclaté au sein du club Basque.

Cela concerne le paiement de droits d’image à certains joueurs Biarrots.

Retour sur le contexte : pour attirer certains joueurs sans massacrer la masse salariale du club, l’ancien président Jean-Baptiste Aldigé a négocié avec certains joueurs que les droits d’image soient payés par la société Gavekal Limited basée à Honk Kong.

Au total, 182 000 devaient être versés par cette société à certains joueurs dont notamment Jonathan Joseph, Johnny Dyer, Zack Kibirige, Charlie Matthews, Luteru Tolai et Tyler Morgan.

Tous ces joueurs vont poursuivre leur carrière à Biarritz la saison prochaine puisqu’ils sont liés avec le BO jusqu’au mois de juin 2025.

Cependant, qui paiera leurs droits d’image maintenant que la famille Gave, propriétaire de la société Gavekal Limited, va quitter le navire ?

L’acte de cession du club aux nouveaux propriétaires indique que cette charge revient désormais au BO. Mais Arnaud Dubois, l’un des repreneurs, refuse formellement de régler ces droits d’image.

Pour régler le problème, la mairie de Biarritz a décidé de placer 500 000 euros dans la fameuse fiducie.

Reste que le Biarritz Olympique souhaiterait se séparer de certains joueurs pour diminuer sa masse salariale et rester sous la barre des 3 millions d’euros, lors de la saison 2024 / 2025.

Ces départs pourraient permettre au BO de faire des économie sur les droits d’image comme cela fut le cas avec Billy Searle. L’ouvreur a quitté Biarritz avant le fin de son contrat afin de rejoindre Agen.

En quittant Biarritz avant la fin de son contrat, Billy Searle a également accepté de ne pas percevoir les 40 000 euros de droits à l’image qu’il aurait dû percevoir.

Reste que Jonathan Joseph, Johnny Dyer, Zack Kibirige, Charlie Matthews, Luteru Tolai et Tyler Morgan souhaitent tous rester à Biarritz et ne veulent pas se priver de leurs droits d’image.

Le club souhaite se retourner vers la société Gavekal Limited, laquelle va elle-même se retourner vers le Biarritz Olympique.

Une chose est sûre : Arnaud Dubois a annoncé que le club n’allait pas payer ces droits d’image.

Les joueurs ayant signé ce type de contrat se retrouvent piégés, eux qui avaient accepté un salaire à la baisse contre une rémunération de droits à l’image plus élevée.

Comme l’explique Sud-Ouest, Jonathan Joseph devrait percevoir 60 000 euros ce 1er juillet, pour des droits à l’image pour la saison 2024 / 2025. Il n’en sera rien.

Pareil pour Zack Kibirige (50 000 euros ), Charlie Matthews (20 000 euros), Johnny Dyer (20 000 euros), Luteru Tolai (20 000 euros) et Tyler Morgan (10 000 euros).

Aussi, la société Gavekal Limited avait prévu une prime en cas de montée en Top 14 au mois de juin prochain : 40 000 euros pour Joseph, 25 000 euros pour Dyer, 20 000 euros pour Tolai et 10 000 euros pour Kibirige et Matthews.

Pour l’heure, ces joueurs vont être privés de revenus complémentaires en attendant qu’une solution soit trouvée ou que la justice s’en mêle.

Affaire à suivre…

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3 Commentaires

  1. PatCracker 1 juillet 2024 at 14h- Répondre

    Tiens voilà un contournement financier vers Hong Kong, il fallait y penser.
    S’ils font pareil à Nice, ne me dites pas que la commission de contrôle DNCG ne bronchera pas.

  2. boom09 1 juillet 2024 at 14h- Répondre

    ce n’est pas le seul club à payer de droits d’image à hong -kong ? et dans certains paradis fiscaux !

  3. Counterspell 1 juillet 2024 at 16h- Répondre

    Voilà comment contourner le salary cap tout en légalité, une partie du salaire en droit d’image payé à l’étranger …
    Et après ça vient chialer car à l’époque y avait des primes de résultats qui ne rentraient pas dans le SC.
    Elle est belle la LNR
    Moralité le rugby sera réservé aux « mécènes », copains de ceux qui font les règles