Nolann Le Garrec : « On se pose des questions… »

Nolann Le Garrec : « On se pose des questions… »

Le mercredi 18 décembre 2024 à 14:26 par David Demri

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Ce samedi, le Racing 92 défiera Montpellier au GGL Stadium, dans le cadre de la 12ème journée du Top 14.

Interrogé via Midi Olympique, le demi-de-mêlée du Racing 92, Nolann Le Garrec est revenu sur la défaite concédée contre Sale en Champions Cup.

Il exprime sa grande déception. Extrait:

Cette défaite à Sale, elle nous fait déjà mal comptablement parce qu’on sait tous que la Champions Cup, c’est un sprint, qu’il n’y a que quatre matchs de poule et que c’est assez court pour se qualifier. De deux, ton classement final détermine la suite de ta compétition.

On voit que globalement, les équipes qui vont au bout de cette Champions Cup sont en mesure de recevoir en huitièmes, en quarts, voire en demi-finales. On voulait enfin profiter de ce match à Sale pour chercher un peu de constance après la victoire contre les Harlequins (23-11) et on n’y est pas parvenu : c’est un peu embêtant.

Désormais, il veut basculer sur le Top 14. Extrait:

On bascule sur une autre compétition. Notre situation au classement fait qu’on n’a pas de marge. C’est donc un match hyper important.

C’est une équipe qui s’appuie beaucoup sur les ballons hauts, un bon jeu au pied et qui a une belle conquête. Montpellier, c’est peut-être la meilleure conquête du championnat, avec un profil d’équipe assez dense sur le un contre un. Aujourd’hui, on sait donc à quoi on se prépare. Et puis, Montpellier, qui a fait des bons résultats en Coupe d’Europe, est une équipe en confiance. Elle a construit une belle dynamique de groupe.

Selon lui, son équipe met du temps à s’adapter à certaines règles. Extrait:

Je pense qu’on met un peu plus de temps que les autres équipes à s’adapter à la nouvelle règle, qui est arrivée un peu soudainement. Ce n’est pas forcément un secteur sur lequel on s’appuyait, auparavant. Et là, il devient essentiel. On doit s’adapter, on doit travailler mais sur les duels aériens, c’est compliqué en une semaine de devenir le meilleur joueur du monde sous les ballons hauts.

Jusqu’ici, on avait des joueurs qui avaient des profils différents (que celui fait pour la lutte aérienne, N.D.L.R.) mais aujourd’hui, la règle est passée et ils doivent s’adapter et bossent beaucoup en ce sens. Mais nous devons tous, autour du triangle arrière, nous organiser pour remplacer au mieux les escortes (les joueurs accompagnant jusqu’ici les sauteurs, N.D.L.R.), supprimées par le nouveau règlement.

Pour conclure, il explique comment le Racing 92 essaye de sortir de cette situation très délicate. Extrait:

Cela demande parfois de dépenser un peu plus d’énergie : on se pose des questions, on essaie de trouver la meilleure dynamique pour le groupe et de trouver des solutions dans le jeu. Car il ne faut pas non plus attendre tout des coachs. […]

Le leadership, c’est une chose. Mais si tu parles la semaine et que sur le terrain, tu ne réponds pas présent, les gens ne t’écoutent plus. Je me concentre donc sur le rectangle vert le week-end et la semaine, j’essaie d’apporter des clés.

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