Nicolas Brusque exprime sa vive colère : « Ils sont en train de mettre en péril l’association ! »

Nicolas Brusque exprime sa vive colère : « Ils sont en train de mettre en péril l’association ! »

Le jeudi 21 septembre 2023 à 11:43 par David Demri

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Les membres de l’association du Biarritz Olympique devaient se réunir mercredi, pour élire un nouveau président, mais l’assemblée générale a été reportée lundi soir.

Nicolas Brusque s’est confié via Midi Olympique.

Agacé, en colère et fatigué, Nicolas Brusque a pesté contre l’invalidation de sa liste. Extrait:

Il y a de la fatigue, de l’agacement et de la colère. On sent, encore une fois, que l’institution est laissée de côté. Je ne comprends pas trop où ils veulent en venir et dans quel but tout cela est-il fait. Ce sont toujours les mêmes qui en pâtissent, à savoir, l’institution, l’association et ses jeunes. Je pense que certaines personnes veulent se garder certains privilèges au niveau de l’association et c’est pour ça qu’ils déjouent à chaque fois qu’on est proches de la reprendre.

Il dénonce. Extrait:

Aujourd’hui, Messieurs Dagorne (qui fut DG du BO entre 2010 et 2012, NDLR) et Mazella (l’avocat de l’association, NDLR) sont en train de mettre en péril l’association. Je ne comprends pas comment M. Merce, qui est le seul décisionnaire au CA, peut prendre toutes ces décisions. On voit que ce sont des décisions purement juridiques et qui sont fausses.

On me reproche de ne pas être éligible, on dit que je n’ai pas payé ma cotisation à temps, mais c’est faux et je suis membre fondateur. J’ai reçu une convocation via ces mêmes personnes. Ce qu’on me reproche, c’est d’avoir une affaire judiciaire en cours contre eux. Mais si je n’avais pas été éligible, ça aurait été parce que le conseil d'administration m’aurait sorti de l’association. Il faudrait, pour cela, qu’ils me convoquent et me sortent de l’association. Ça n’a jamais été le cas.

Ma cotisation ? Je n’ai pas à la payer, car je suis membre fondateur. Je n’ai pas à me réinscrire et à payer les cotisations. C’est équivoque, ça se fait automatiquement. D’ailleurs, j’ai de nouveau été convoqué pour l’assemblée générale qui devait avoir lieu le 20 septembre. Mais je pense qu’ils ne s’attendaient pas à ce que je me présente.

Il souhaite que les problèmes autour de l’association se règlent le plus rapidement. Extrait:

Mais c’est ce qu’on voudrait ! On voudrait qu’une liste, en face, se présente, mais il n’y en a pas ! C’est ça, le problème. Ils jouent la montre pour qu’il n’y ait pas de liste et que ça reste statu quo. Messieurs Mazella et Dagorne ont tout intérêt à ce que ça reste ainsi. Je me demande même si les anciens ne sont pas encore derrière tout ça. Je ne comprends pas où ils veulent en venir. Aujourd’hui, on va direct en banqueroute. Que veulent ces gens-là ? La mort du club ? C’est la question que je me pose. La mort de l’association entraînerait celle du club par ricochet. Ils veulent faire payer Jean-Baptiste Aldigé ? En fait, nous ne sommes que dans une guerre d’ego et de personnes au détriment de l’institution. Ça va très loin, quand même…

Pour conclure, il dévoile son projet. Extrait:

Nous voulons travailler main dans la main avec le secteur professionnel, comme dans toutes les structures qui nous entourent. Nous voulons créer de la formation et faire émerger le maximum de joueurs pour avoir une colonne vertébrale forte. Nous voulons travailler à l’unisson, refaire rentrer les gens qui aiment ce club, les bénévoles, les filles. Le rugby féminin est le fer de lance du rugby de demain. Il ne faut pas diviser pour mieux régner, comme ça s’est passé depuis deux ans et demi… Pour pouvoir faire venir des jeunes à l’école de rugby, il faut pouvoir les faire rêver et leur présenter des projets forts, lesquels ne se font pas sans la structure professionnelle.

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