Nicolas Agnesi, un beau tempérament

Nicolas Agnesi, un beau tempérament

Le samedi 21 janvier 2012 à 12:59 par David Demri

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Nicolas Agnesi est venu à Colomiers chercher un temps de jeu auquel il ne pouvait pas prétendre à Toulon. Ce pilier gauche est prêt pour la réception de Saint-Médard.
l’essentiel t
Avec sa longue chevelure rousse et son ardeur au combat, Nicolas Agnesi, pilier gauche à Colomiers, ne passe pas inaperçu sur un terrain. Son patronyme trahit des racines italiennes : « J’ai encore de la famille du côté de San Remo. » Même si, natif de Draguignan, il a grandi dans le Var. « Le soleil, la mer, les amis d’enfance, toute ma jeunesse », lâche le jeune (23 ans) homme en évoquant ce département qui l’a vu éclore au rugby. À Toulon où il est resté quatre ans après des débuts dans sa ville natale. « Toulon, c’est le club qu’on regarde quand on est varois, le club où on a envie de jouer, précise-t-il. Mais, quand on est de Draguignan, les Toulonnais, on ne peut pas les voir. » Une rivalité entre la « capitale » et une « province » qui n’a pas digéré le transfert, en 1974, de la préfecture du haut pays vers la rade.
« Mais après, quand on est au RCT, on est bien content. Je n’en garde que de bons souvenirs », ajoute celui qui a joué avec le Stadiste Yoann Maestri dans les équipes de jeunes après avoir été également, une saison durant (2006-2007), pensionnaire du pôle de Marcoussis. Ses cadres fondaient alors de sérieux espoirs sur cet international des moins de 20 ans. Justifiés ? « En continuant à travailler, cela paiera peut-être un jour. Chacun a son parcours, sa vitesse de progression », répond-il.
« Ne pas nous croire invincibles »
Prêté la saison dernière à Pau, Nicolas aurait dû rentrer à Toulon. « Il me restait un an de contrat. Mais, vu la concurrence, j’étais parti pour ne jouer qu’en espoirs. J’ai préféré venir à Colomiers pour avoir du temps de jeu et progresser », explique-t-il.
« C’est un joueur en devenir », dit Pierre-Henry Broncan, son entraîneur, qui fait de plus en plus souvent appel au Varois. « Il est physique, très rude sur un terrain et possède une qualité indispensable, le mental. »
En fin d’après-midi, Nicolas Agnesi sera en première ligne pour la réception de Saint-Médard-en-Jalles : « Je n’ai pas joué à l’aller, mais j’ai vu à la vidéo qu’ils sont solides devant. Si nous les déstabilisons à ce niveau, ça ira mieux. Et j’espère que nous resterons invaincus jusqu’aux phases finales afin de les aborder avec le plein de confiance. Je pense que nous allons encore monter en puissance, mais notre plus gros adversaire, c’est nous-mêmes. Nous devons rester concentrés, nous investir à fond et, surtout, ne pas nous croire invincibles pour arriver à nos fins », conclut ce guerrier aussi doux qu’un agneau lorsqu’il nous parle de Matteo, son fils, né trois jours avant Noël.

Nicolas Agnesi est venu à Colomiers chercher un temps de jeu auquel il ne pouvait pas prétendre à Toulon. Ce pilier gauche est prêt pour la réception de Saint-Médard.

Avec sa longue chevelure rousse et son ardeur au combat, Nicolas Agnesi, pilier gauche à Colomiers, ne passe pas inaperçu sur un terrain. Son patronyme trahit des racines italiennes : « J’ai encore de la famille du côté de San Remo. » Même si, natif de Draguignan, il a grandi dans le Var. « Le soleil, la mer, les amis d’enfance, toute ma jeunesse », lâche le jeune (23 ans) homme en évoquant ce département qui l’a vu éclore au rugby. À Toulon où il est resté quatre ans après des débuts dans sa ville natale. « Toulon, c’est le club qu’on regarde quand on est varois, le club où on a envie de jouer, précise-t-il. Mais, quand on est de Draguignan, les Toulonnais, on ne peut pas les voir. » Une rivalité entre la « capitale » et une « province » qui n’a pas digéré le transfert, en 1974, de la préfecture du haut pays vers la rade.

« Mais après, quand on est au RCT, on est bien content. Je n’en garde que de bons souvenirs », ajoute celui qui a joué avec le Stadiste Yoann Maestri dans les équipes de jeunes après avoir été également, une saison durant (2006-2007), pensionnaire du pôle de Marcoussis. Ses cadres fondaient alors de sérieux espoirs sur cet international des moins de 20 ans. Justifiés ? « En continuant à travailler, cela paiera peut-être un jour. Chacun a son parcours, sa vitesse de progression », répond-il.

« Ne pas nous croire invincibles »

Prêté la saison dernière à Pau, Nicolas aurait dû rentrer à Toulon. « Il me restait un an de contrat. Mais, vu la concurrence, j’étais parti pour ne jouer qu’en espoirs. J’ai préféré venir à Colomiers pour avoir du temps de jeu et progresser », explique-t-il.

« C’est un joueur en devenir », dit Pierre-Henry Broncan, son entraîneur, qui fait de plus en plus souvent appel au Varois. « Il est physique, très rude sur un terrain et possède une qualité indispensable, le mental. »

En fin d’après-midi, Nicolas Agnesi sera en première ligne pour la réception de Saint-Médard-en-Jalles : « Je n’ai pas joué à l’aller, mais j’ai vu à la vidéo qu’ils sont solides devant. Si nous les déstabilisons à ce niveau, ça ira mieux. Et j’espère que nous resterons invaincus jusqu’aux phases finales afin de les aborder avec le plein de confiance. Je pense que nous allons encore monter en puissance, mais notre plus gros adversaire, c’est nous-mêmes. Nous devons rester concentrés, nous investir à fond et, surtout, ne pas nous croire invincibles pour arriver à nos fins », conclut ce guerrier aussi doux qu’un agneau lorsqu’il nous parle de Matteo, son fils, né trois jours avant Noël.

Source: ladepeche.fr

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  1. starlette 21 janvier 2012 at 17h

    ça y est ???pas un seul commentaire???alors??? 😀 😀 :mrgreen: :mrgreen:

  2. eric.7283 21 janvier 2012 at 23h

    Ben,il me manque pas! ni au rct! le plus mauvais pilier qu on ait eu.

    IL SE FAISAIT démonter à chaque mêlée.

  3. Ireland 22 janvier 2012 at 09h

    Ce qu'il ne faut pas lire!….enfin vaut mieux çà qu'être aveugle.

    Bonne continuation à lui, j'espère vraiment que çà se passera bien pour lui dans l'avenir.

  4. le flanker 23 janvier 2012 at 11h

    t'as raison ireland!

    ici les mecs t'envoient au casse pipes a 19 ans! (parce qu'il avait 19 piges, bande de naze quand le staff de l'apoque le faisait jouer contre des mecs de 30 ans!)

    Pilier, 19 ans, moi j'en connaissais pas a l'époque en top14!

    On l'a tué dans l'oeuf ce minot! (chose qu'on ne fait heureusement pas avec Chiocci).

    Pour tant il avait tout pour etre un futur bon pilar.

    On est pas titulaire en -18, -19, -20 et au pole france pour rien.

    Chiocci (il y a 2 ans) Fresia cette année: On les creve pas eux. Et c'est tant mieux.

    Le cas Agnesi aura au moins servi de leçon!

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