Neemia Tialata: « Jouer devant 60 000 personnes, cela n’est jamais anodin »
Neemia Tialata: « Jouer devant 60 000 personnes, cela n’est jamais anodin »
Le vendredi 27 mars 2015 à 10:18 par David Demri
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Interrogé sur le site officiel du Stade-Toulousain, le pilier Toulousain Neemia Tialata évoque le match à venir contre le RCT.
Ainsi, il avoue que jouer devant plus de 60 000 personnes au Stade Vélodrome rajoute un peu de pression. Il ne manque pas de complimenter également l’équipe Varoise. Extrait:
Le prochain match du Stade aura lieu à Marseille contre Toulon, qu’est-ce que cela t’inspire ?
Cela va être un gros match et une rencontre importante pour nous. D’autant plus si nous voulons continuer à progresser et à bien poursuivre ce championnat. Nous savons qu’il nous faut produire un bon match ce week-end. Nous savons le combat qui nous attend. Nous devrons répondre au défi physique.
Tu as été blessé quelques fois ces derniers mois mais le match de Montpellier a été plutôt positif pour toi, Gurthrö Steenkamp saluait d’ailleurs ta bonne performance. Comment te sens-tu ?
J’ai beaucoup travaillé ces derniers mois. J’étais très content de pouvoir reprendre le jeu avec mes coéquipiers et d’être titulaire sur ce match. J’ai parlé à William la semaine dernière qui m’a encouragé. Il m’a dit de montrer ce dont j’étais capable en mêlée et je pense avoir réussi. J’espère pouvoir refaire la même performance ce week-end.
C’est une rencontre qui se jouera au Vélodrome, devant une affluence que l’on annonce record. Cela rajoute-t-il du piment à la rencontre, ou êtes-vous hermétiques à l’environnement ?
Nous faisons en sorte de ne pas vraiment y penser même si cela rajoute forcément un peu de pression. Le fait d’être sur le terrain sachant que beaucoup de personnes sont dans le stade pour nous regarder et nous supporter aussi, cela n’est jamais anodin. C’est un grand honneur de pouvoir jouer sur un terrain de football (rires) ! La dernière fois que j’y ai joué était en 2009 avec les Blacks, contre l’équipe de France. Et nous avions gagné !
Comment juger aujourd’hui cette équipe toulonnaise. Certains la disent moins flamboyante que les années passées, qu’elle subit la retraite de Wilkinson ou la blessure de Giteau, mais elle reste malgré tout en course et bien placée sur tous les tableaux ?
Rien n’a changé ! Toulon compte beaucoup de bons joueurs. Ils peuvent aligner leur troisième ou quatrième joueur à n’importe quel poste et le niveau de l’équipe n’en est pas radicalement changé. Ils parviennent toujours à mettre un place un rugby dynamique.
Dans cette perspective, nous avons profité d’avoir deux semaines de préparation pour nous concentrer sur notre défense.
Cela fait plusieurs semaines que vous alternez semaine de matchs et semaine de repos. Est-ce difficile de garder le fil, de rester concernés durant ces périodes particulières ?
C’est effectivement compliqué de rester dans un même rythme. En tant que joueur, nous devons faire de notre mieux pour rester concentrés sur le travail que nous devons accomplir quotidiennement. Il ne faut pas raisonner en semaine mais au jour le jour. Autrement, l’attente paraît longue jusqu’au prochain match. Mais il me semble que nous nous en sommes bien sortis ces dernières semaines. Nous sommes parvenus à rester solidaires malgré les absences de certains pour cause de sélection ou blessure.
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