Dans sa chronique « Mourad de Toulon » diffusée sur Rugbyrama, l’ancien président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal est revenu sur les barrages du Top 14 qui se sont disputés le week-end dernier.

Il n’a pas manqué de tacler le Racing 92 pour ses problèmes récurrents rencontrés en mêlées fermées. Extrait:

« Le temps est venu : c’est sûrement la période de l’année pour le rugby Français avec les phases finales.

On se demande pourquoi le Racing s’appelle le Racing 92. Le 92, ce n’est pas le département mais le nombre de pénalités qu’ils se sont pris en mêlée depuis le début de la saison. Et il faut vraiment faire quelque chose ! Le Racing va jouer Toulouse en demi-finale et je peux vous dire que la semaine prochaine, ça ne sera plus le Racing 92 mais le Racing 102 car ils vont prendre encore au moins dix pénalités contre Toulouse, en mêlée. Il faut acheter et mettre du kilos devant. C’est bien d’en mettre derrière avec Tuisova, mais il faut aussi en mettre devant, sinon vous ne vous en sortirez pas. »

Dans la foulée, Mourad Boudjellal a parlé du barrage de Top 14 remporté par l’UBB contre Lyon.

Selon lui, c’est grâce à la panne de l’arbitrage vidéo que Bordeaux-Bègles s’est qualifié pour les demi-finales. Extrait:

« L’autre quart de finale opposait le club de Lyon à Bordeaux. Alors là, il y a beaucoup de choses à dire. L’arbitrage vidéo était en panne. On sait que les arbitres sont en panne depuis des années en Top 14. Il a fallu s’adapter suite à la panne de l’arbitrage vidéo. Et quand je vois le déroulé du match et les essais accordés à Bordeaux, il y en a au moins un qui ne doit jamais être accordé. Ca coûte donc à Lyon une place en demi-finale du Top 14 et ce n’est pas anecdotique pour le club de Lyon. Avoir le droit de se faire défoncer par La Rochelle dans une semaine, c’est un privilège.

Mais surtout, je crois que Canal + a inventé un nouveau concept : la sodomie vidéo arbitrale pour le club de Lyon. Et c’est le Stade-Français qui devrait porter réclamation car si l’arbitrage vidéo était en panne pour le match contre le Racing, Kremer ne prenait pas un rouge, le Stade-Français ne jouait pas à 14 et la semaine prochaine, le Racing continuait à s’appeler le Racing 92 et pas le Racing 102. »