Interrogé par Var-matin, le président Toulonnais évoque le départ de Pierre-Yves Revol de la président à la LNR. Il émet ses regrets de le voir partir et avoue qu’il sera très vigilant à l’après Revol. Extrait:

« Autant j’ai été en conflit avec le président de la Ligue à certains moments mais bon ça fait partie de l’histoire de la vie entre des fortes personnalités, autant je trouve que c’est dommage parce que c’était un homme de consensus. C’était un homme qui était très bien pour faire le lien entre deux générations: les anciens présidents et les nouveaux présidents. C’était un modérateur. Pour lui trouver un remplaçant ce n’est pas gagné, parce qu’en fonction des candidats ça peut être Nimitz retour vers l’enfer et ça pourrait refroidir beaucoup des nouveaux présidents. Je peux vous dire que la chasse est ouverte et que nous on va être très vigilants sur l’après Revol, en novembre. En fonction de la personne qui sera élu ça pourra faire beaucoup de dégâts dans le rugby, notamment au niveau des présidents progressistes et investisseurs, ceux qui veulent faire avancer les choses. »

Questionné sur l’éventuelle candidature de Max Guazzini, Mourad Boudjellal se dit favorable mais souhaite tout de même connaître son projet. Extrait:

« Max pourrait être une personne qui correspond au profil d’un président de Ligue, maintenant il faut savoir ses envies et ses intentions pour le rugby, connaître son projet. Mais c’est une éventuelle candidature à laquelle nous serons très attentifs à Toulon. Il y a des dossiers très importants qui vont arriver à savoir les droits TV, l’élément moteur pour le rugby et la négociation de la prochaine H-Cup avec l’ERC et la négociation pour le Top 14. Max me parait avoir une personnalité et un caractère qui serait suffisant pour défendre les intérêts du rugby, mais il y a aussi d’autres candidatures. »

Enfin, Mourad Boudjellal affirme avoir réfléchit à postuler mais il n’a pas envie de passer ses week-ends dans les stades de Pro D2. Extrait:

« Moi j’ai réfléchi et pour être tout à fait honnête outre le fait que j’ai autant de chance d’être élu que ne l’avait la candidature écologiste aux dernières élections, et pourtant je ne porte pas de lunette, j’ai beaucoup trop à faire avec le RCT. J’ai quatre ans devant moi pour installer ce club le plus haut possible, avant de penser à autre chose que le RCT. Puis c’est un choix de vie que ce n’est pas le mien. Je n’ai rien contre les Stades de Top 14 ou de Pro D2, je ne fais déjà pas tous les déplacements avec le RCT et je n’ai pas envie de passer mes week-ends dans des stades de Pro D2 en tant que président de la Ligue pour aller voir un match dont je me fou totalement du résultats des deux équipes, j’ai autre chose à faire. Par contre, il n’est pas exclu que je tente d’apporter quelques idées au prochain président de la Ligue, sur des dossiers économiques principalement. »