L’ancien président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal s’est confié dans sa chronique « Mourad de Toulon » diffusée sur Rugbyrama.

Ce-dernier a notamment évoqué la deuxième journée Européenne qui a totalement été reportée par l’EPCR.

Selon lui, l’EPCR se retrouve dans une situation très délicate et doit se montrer réaliste concernant la suite à donner aux compétitions Européennes. Extrait:

« La Coupe d’Europe, c’est de plus en plus compliqué. La situation n’est pas simple à gérer pour l’EPCR, je le reconnais. Mais au bout d’un moment il faut être réaliste. A moins qu’ils aient une thérapie magique contre le Covid, je ne vois pas comment cette saison on va pouvoir s’en sortir avec un variant qui est de plus en plus contagieux et des frontières fermées. Il faut être réaliste et se dire qu’en ce moment, le déplacement de personnes à travers l’Europe va être très compliqué et qu’il faut se résigner à convaincre BeIn Sports – qui est le principal souci de l’EPCR – de payer même si à cause du variant il n’y a pas beaucoup de matches diffusés, voire pas du tout. »

Dans la foulée, Mourad Boudjellal se gausse de la défaite sur tapis vert du Leinster face à Montpellier. Extrait:

« Mais l’EPCR fait tout de même preuve d’impartialité car déclarer que le Leinster est battu sur tapis vert par Montpellier pour cause de Covid, il fallait en avoir car jusqu’à présent les Irlandais faisaient la loi. Et le Leinster n’est pas d’accord et porte réclamation. Alors quand le Leinster gagne sur tapis vert à cause de plusieurs cas de Covid à Toulon, ils trouvent que c’est normal, et quand ils perdent ils trouvent que c’est anormal. On reconnait bien là les Irlandais. »

Pour conclure, Mourad Boudjellal recadre le directeur général de l’EPCR, Anthony Lepage, lequel a récemment déclaré que la Coupe d’Europe était une compétition indispensable pour les clubs du Top 14.

L’ancien patron du RCT explique que ce sont les clubs du Top 14 qui sont indispensables à l’EPCR et non pas l’inverse. Extrait:

« Le directeur de l’EPCR a déclaré que la Coupe d’Europe était indispensable pour les clubs de rugby. Moi, je pense que c’est plutôt l’inverse. Ce sont les clubs de rugby qui sont indispensables pour l’EPCR. C’est simple : si demain on organisait une Coupe d’Europe avec d’un côté l’ECPR et de l’autre la Ligue Nationale de Rugby, je ne suis pas sûr que BeIn Sports claquerait la même somme pour acheter les droits. Il ne faut pas rêver : l’EPCR et la Ligue, ce sont juste des prestataires de services et les services ce sont les clubs et les joueurs. Donc il ne faut pas vous prendre pour d’autres ! »