Mais bien sur la BARAKA.

Il suffit donc d’ avoir la baraka pour gagner la coupe du monde ou être performant alors que cela fait trois ans qu’on prend des tôles et que l’on a zéro jeu.

Mourad parfois tu racontes vraiment de très grosses conneries. Ça fait un bail que tu l’aurais brûlé et viré le PSA si il dirigeait de la sorte le RCT.

PSA est mauvais dans quasiment tous ses choix ???
Toi tu es un bon …..va trouver des joueurs en pleine forme à la fin du Top 14….
et dans n’importe quel club ….ce qui ne sont pas là, pour la plupart c’est qu’ils n’avancent plus, et les autres peu nombreux eh bien il y a des choix à faire, mais ce n’est surement pas les manquants qui feraient la différence ….alors halte au feu les sélectionneurs du café de la paix !!!

Mourad ne sois P as. S i. A ngelique avec PSA,!!!

JIFF or not JIFF, telle est la question ?

Ici et là, on lit, de manière quotidienne, les affrontements entre ceux qui réclament toujours plus de JIFF, et ceux qui préfèrent voir leur équipe gagner avec ou sans JIFF.

Les toujours plus de JIFF maintiennent, dur comme fer, que les étrangers tuent le rugby français.

Et comme ils ne sont pas à un raccourci près, par transitivité, ils demandent la tête de Mourad sur l’autel des valeurs du rugby.

Les autres argumentent, au contraire, que la présence des « stars » fait rêver et pousse tout le monde vers le haut y compris les jeunes !
Ah si tout était aussi simple que cette dichotomie primaire, on aurait déjà la réponse.

En tant que scientifique, quand un problème de la sorte se présente à moi, j’ai par habitude, dans un premier temps, de pousser les modèles jusqu’à leurs limites.

Ainsi je me de dis que serait le Top14 dans une règle de100% JIFF par feuille de match.
A Toulon 2014-2015 cela pourrait ressembler à :
Chiocci, Orioli, Chilachava
Suta, Mikataudze
Gorgodze, Armitage,Bruni
STB, Michalak
Tuisova, Mermoz, Bastareaud, Martin étant parti, un espoir à ce poste ?
Armitage

Même si notre équipe de JIFF a de la gueule, et bien je dirais que l’impact des 100% JIFF sur l’équipe de France serait désastreux. Car on assisterait à un nivellement des valeurs par le bas. La concurrence fortement amoindri, en effet il suffirait par exemple à Bruni d’être un poil meilleur que Gunther pour se retrouver titulaire indiscutable et prétendre à l’équipe de France. Il faut également, vous l’aurez compris, que l’équipe que je cite (Toulon) joue les premiers (c’est le cas de Toulon non ?) rôles en Top14.
Alors qu’en présence d’étrangers, Bruni doit être plus fort que Juanne Smith pour être titulaire ! Ce n’est évidemment pas la même histoire !

Du coup ce nivellement par le bas va faire augmenter artificiellement le prix des joueurs JIFF et un joueur moyen pourra prendre une « melonite » aigue et se croire l’égal des Habana et autre Giteau.

Sans concurrence, c’est moins de travail, moins de sacrifices et donc moins de performances. Et cela c’est aussi un peu le mal français !
Ensuite cela ouvre la porte aux filières massives fidjiennes et autre géorgiennes ! Voir récemment l’UBB !

Un dernier argument qui vaut pour les deux théories antagonistes. Nos jeunes U15 viennent de remporter le challenge du Midi Olympique, certains d’entre eux arborent un Tee Shirt, floqué du 10, d’un certain Jonny Wilkison !!

Je dis qu’il y aura forcément un grand dix français dans les cinq ans qui viennent grâce à la magie et l’image de Wilko !

A contrario une équipe de 100% d’étrangers n’a pas de sens non plus ! La réponse coule de source.

Et il est évident que les jeunes français doivent jouer. Bruni, encore lui, sans l’absence de certains titulaires n’aurait peut-être pas eu sa chance ? Suta, sans l’absence de Botha et de Williams n’aurait pas pris la dimension qui est désormais la sienne ! Chiocci, sans la blessure de Sheridan, ne serait peut-être pas devenu un des tous meilleurs gauchers du Top14 ?

Alors, comme souvent, la solution consiste dans un savant équilibre entre JIFF et non JIFF.
Les quotas n’y changeront rien, seule l’intelligence des managers et des entraineurs peuvent permettre l’épanouissement indispensable de nos jeunes parmi les stars qui tirent tout le groupe vers le haut.

Pour l’équipe de France et sa jeunesse le problème est complexe. Nous ne sommes pas en présence d’une grande génération : qui de la nouvelle génération peut prétendre valoir les Dusautoir, Bonnaire, Nallet, Servat, Mas, Papé, Imanol dans le pack ?

Où sont nos gaillards de 2m et de 120 Kg ? Qui derrière Maestri ?
Pourquoi les anglais, les irlandais, las gallois en ont à la pelle et pas nous ?

Il n’y a pas d’étrangers chez les Sarries, les Harlequins ? Et quid de Bath qui montent en puissance avec son riche mécène ?

La meilleure génération toulonnaise est celle qui a joué et perdu la finale espoir en 2010 contre Clermont : les Chiocci, Ivaldi, Orioli, Gunther, Bruni , Magnaval, Bonnet etc. Et pour Clermont, les Chaume, Ric, Rado, Jacquet etc.

Les générations suivantes sont moins bonnes à Toulon comme ailleurs, c’est une constatation !
Quand on discute avec Bernie, il dit que les jeunes ne travaillent pas assez, et qu’ils n’ont pas le goût de l’effort et du sacrifice ! Mais c’est qui ce Bernie (c’est de l’ironie bien sûr !) ?

Cette génération de jeunes, je la côtoie dans le monde de l’entreprise, le talent est là comme dans toute jeunesse mais les générations Y et Z désormais, ne voient pas les choses sous le même angle que nous les anciens. Et particulièrement en France où on a tendance à amplifier tous les modèles et autres spécificités sociales.
Heureusement, nous avons la chance d’avoir Bernie, qui est vraiment déterminé à faire monter les jeunes !

Allez les minots, Allez Toulon !