Dans sa chronique « Mourad de Toulon » diffusée sur Rugbyrama, l’ancien président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal a évoqué le licenciement de Pierre-Henry Broncan en raison des mauvais résultats du Castres Olympique depuis le début de la saison.

C’est l’ancien technicien de Brive, Jeremy Davidson qui l’a remplacé en ce début de semaine.

Mourad Boudjellal se dit surpris de voir le CO se séparer d’un entraîneur en plein milieu d’une saison puisque ce n’est pas dans les habitudes du club Tarnais.

Il explique dans la foulée pourquoi il est délicat d’être manager de Castres. Extrait:

« L’information de la semaine : Pierre-Henry Broncan n’est plus l’entraineur de Castres. C’est surprenant car Castres est un club plutôt familial qui n’est pas habitué à se séparer de son entraineur en plein milieu d’une saison. Surtout quand l’entraineur a été vice-champion de France quelques mois auparavant. C’est surprenant. Mais être entraineur à Castres, c’est comme être trader en bourse. Il faut chaque année acheter des valeurs à bas prix, des joueurs de Pro D2 donc, en espérant faire de grosses plus-value sur la performance sportive et qu’ils deviennent donc de très bons joueurs de Top 14. Il y a des moments où la bourse va bien et ça marche comme l’an passé, et il y a des moments où ça marche moins bien comme cette année. Il n’y a pas eu de véritable plus-value sur les joueurs achetés en Pro D2.

Donc aujourd’hui, Pierre-Henry Broncan, tu n’es plus un bon trader, tu dois sortir et dégager. Le CAC 40 du Top 14 n’a plus besoin de toi. Et Pierre-Yves Revol, tu connais bien le CAC 40 mais je suis un peu vexé car d’habitude, quand tu veux changer d’entraîneur, tu m’appelles et tu appelles les spécialistes. Tu ne m’as pas appelé. J’espère quand même que ça se passera bien pour toi, mais j’en doute ! »