L’ancien président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal s’est confié dans sa chronique « Mourad de Toulon » pour évoquer la situation au sein du Top 14 en cette crise financière.

L’ex-patron du RCT indique dans un premier temps que le Pro 14 a trouvé la solution pour sortir de la crise en vendant 28% de ses parts à CVC pour plusieurs millions d’euros. Extrait:

« La crise du Covid c’est compliqué en France. Mais vous avez vu qu’en Pro 14, le problème est réglé. Ils ont dû lire mon programme ! CVC vient d’acquérir 28% des parts du Pro 14. Ça va être une bouée d’oxygène pour tous les clubs de Pro 14 avec plusieurs millions d’euros qui vont leur permettre de sortir sans aucun problème de la crise. »

Dans le même temps, il peste contre le président de la Ligue Nationale de Rugby : Paul Goze. Il estime que ce-dernier mendie auprès des ministres pour essayer de récolter de l’argent et des subventions. Extrait

« Et nous en France, nous avons Paul Goze, dans le 7ème arrondissement, dans le quartier des Ministères. Paul Goze fait le part brise des voitures des ministres en disant : « s’il vous plait, donnez moi un peu d’argent, s’il vous plait, un peu de subventions s’il vous plait, moi avoir besoin d’argent ! » C’est la gestion du rugby Français. »

Pour conclure, Mourad Boudjellal s’en prend à Emmanuel Eschalier, le directeur général de la Ligue Nationale de Rugby. Extrait:

« Et quand Paul Goze a terminé de laver le pare brise, derrière apparaît Emmanuel Eschalier pour essuyer les vitres, le numéro 2 de la Ligue Nationale de Rugby. Il nous explique que la DNACG a tranché et que les salaires des joueurs doivent baisser de 30% car c’est tout l’écosystème du rugby qui est menacé. Mais… la Ligue fait partie de l’écosystème du rugby. Alors pourquoi Emmanuel Eschalier ne baisse pas son salaire de 30% lui aussi comme les joueurs puisqu’il le préconise ? La DNACG n’a pas préconisé une baisse de salaire de 30% pour Eschalier ? Elle n’a pas préconisé aussi une baisse des notes de frais de 30% ? C’est bizarre ! Vous êtes dans l’écosystème pourtant, non ? »