Interrogé par RMC, le président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal a évoqué la situation délicate du club en ce début de saison 2016 / 2017.

Ainsi, le patron du RCT répète que Galthié ne viendra pas à Toulon pour le moment. Il ne compte pas se séparer de Diego Dominguez après seulement trois ou quatre matches. Extrait:

« Non, Galthié n’a pas dit oui à Toulon. Je n’ai pas rencontré Fabien Galthié lors des deux dernières semaines. La dernière fois que je l’ai eu au téléphone, c’était il y a plusieurs mois. Et il était très frustré de ne pas pouvoir faire tout ce qu’il voulait faire à Montpellier. Je ne suis quand même pas le dernier des crétins ou des enfants gâtés. On ne se sépare d’un entraîneur après trois ou quatre matches. On essaie d’avoir un peu d’égard vis-à-vis des gens. On lui laisse un peu de temps. Il faudrait vraiment que je sois un enfant gâté pour dire à Diego Dominguez de s’en aller. J’espère que ce n’est pas prémonitoire, mais je lui ai dit que si on était dernier après huit journées, ce sera compliqué pour lui. Mais comme dans tous les clubs. Il y a peut-être un club où on peut être dernier et il n’y aura pas de vagues. Mais dans les autres, ce n’est pas le cas. »

Par ailleurs, Mourad Boudjellal tient à rétablir une vérité: les clubs ne peuvent pas virer leurs salariés, mais seulement les payer sans leur demander de travailler. Extrait:

« Il y a un manque d’information car on ne vire pas les gens, c’est faux. Simplement, on les paie sans les faire travailler. C’est ça qui est important à savoir. Quand j’entends des gens qui se misérabilisent… non, on ne vire personne. On verse bien le salaire sauf qu’ils ne travaillent plus. Le perdant, ce n’est pas le salarié, c’est le patron du club. Mais on ne vire jamais les gens. On leur propose simplement d’être payés sans travailler. »