A quelques jours de finale de Top 14, Mourad Boudjellal, le président du RCT, s’est exprimé sur son futur adversaire, le Castres Olympique. Mais le Varois a tenu également à assurer que son club était loin d’être le PSG du rugby comme le décrive certains journalistes.

Mercredi soir sur Canal +, Mourad Boudjellal a fait son show au Grand Journal. Invité d’Antoine de Caunes, le président du RCT a évoqué, en présence notamment de Marc Lièvremont, son adversaire de la finale de Top 14, le Castres Olympique. « Castres est favori ne serait-ce que parce que samedi, ils étaient dans leur fauteuil à nous regarder jouer alors que nous on a 23 joueurs qui ont disputé un match de très haut niveau et qui physiquement sont entamés. (…), reconnaît Boudjellal. Il faudra respecter les Castrais. L’an passé, ils nous ont battu à la régulière. Dans nos dernières confrontations, c’est plus souvent eux qui ont pris l’avantage. C’est une équipe qu’on a rarement battu, et même lors de la victoire à Mayol on les a battus de peu (19-13, lors de la 13ème journée de Top 14, ndlr). On est très méfiant. »

« J’ai cru au modèle économique de mon sport »

Le président varois a également profité des caméras pour adresser à message à certains journalistes. Depuis quelques années, le RCT est souvent décrit comme le « PSG ou le Chelsea du Rugby ». Une comparaison que ne semble pas apprécier Mourad Boudjellal : « L’équipe de Castres est en partie financée par le groupe Pierre Farbre, auquel je ne peux absolument pas me comparer. Moi j’ai monté un modèle économique, je mets pas d’argent dans mon club cependant j’ai cru au modèle économique de mon sport. Aujourd’hui, on a un très gros budget qui est lié à l’engouement, le partenariat, la billetterie. Mais il n’y a pas de mécénat, tout ça c’est des bêtises. Bien sûr que les joueurs ne viennent pas gratuitement ! Mais jusqu’à preuves du contraire on n’a rien trouvé chez nous et on ne trouvera jamais rien. »

Source: rugby365.fr