Mourad Boudjellal: « Notre réussite provoque des jalousies »

Mourad Boudjellal: « Notre réussite provoque des jalousies »

Le samedi 30 août 2014 à 15:01 par David Demri

2 Commentaires

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article_boudjellalokDans les colonnes de Le Parisien, le président Toulonnais, Mourad Boudjellal a expliqué que suite au doublé réalisé la saison dernière, les choses paraissent désormais moins belles qu’avant. Extrait:

« Avant, on vivait avec des rêves et désormais on vit avec des souvenirs. Maintenant qu’on a vécu les choses, elles sont forcément moins belles que quand on se l’imaginait. Il n’y a plus la même magie. Moi, par exemple, je viens moins dans les stades. A Colombes, samedi, ce sera mon premier match de la saison. »

Désormais, l’objectif du RCT est d’écrire l’histoire en essayant de devenir la plus grande équipe de tous les temps. Extrait:

« On s’est dit entre nous que jusqu’à présent on avait construit un palmarès, et maintenant, on essaie d’écrire l’histoire . Si on refait le doublé, on peut devenir la plus grande équipe de tous les temps, être une légende. Conserver le degré de motivation est très difficile, on ne va pas se mentir. Là, contre le Racing, on reste sur une demi-finale gagnée, on ne sera pas dans le même état d’esprit que lui. »

Concernant les critiques du président Francilien Jacky Lorenzetti, Mourad Boudjellal affirme que la réussite du RCT provoque des jalousies. Il s’explique. Extrait:

« Notre réussite provoque surtout des jalousies. Mon modèle fonctionne et il fait des envieux. Je me suis inspiré du modèle Toulousain. Je propose des salaires fixes moins hauts, mais des primes beaucoup plus élevées. Les joueurs adhèrent. Une partie de mon économie est fondée sur la réussite. J’ai aussi des bonus partenaires très forts, des recettes de produits dérivés très élevées. »

Pour conclure, il avoue militer pour que le Salary-Cap ne prenne pas en compte deux joueurs de chaque club, afin de pouvoir continuer à faire venir des stars dans les équipes du Top 14. Extrait:

« Je milite pour que l’on puisse sortir deux joueurs par club de ce système. Cela permettrait d’attirer de grandes stars. Si on ne fait pas ça, le Japon, avec ses salaires énormes et l’Angleterre vont nous tuer. Les droits télé vont baisser, toute une économie va s’écrouler. C’est le phénomène de starisation qui remplit les stades. Il ne faut pas y toucher. Si un nouveau public de curieux s’est intéressé au rugby, c’est à travers les stars. »

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2 Commentaires

  1. tevtoulon 30 août 2014 at 17h- Répondre

    La star de la fede c’est le foie gras, ils s’en foutent du rugby ce qui les intéressent c’est le banquet à la fin du match.
    Bernard président.

  2. lalatsointsoin83 30 août 2014 at 20h- Répondre

    C’est pas de la jalousie, c’est de l’impatience. Les mecs ils ont mis des ronds, ils en ont marre que ce soit pas eux qui gagnent.
    Bon, Jacky, soit philosophe, ça risque de durer…