Interrogé en conférence de presse, le président Toulonnais Mourad Boudjellal a évoqué le match à venir contre le Leinster, comptant pour la demi-finale Européenne.

Ce-dernier rappelle qu’en cas de victoire contre les Irlandais, le RCT disputera une septième finale consécutive, chose qui n’est peut-être jamais arrivé dans le rugby. Extrait:

« Si dimanche on est vainqueur, on jouera une septième finale consécutive et je ne crois pas que ce soit arrivé souvent. Six finales consécutives c’est une chose, mais une septième… On a envie de réussir ce truc là. Je ne suis pas allé fouiller, mais je ne pense pas qu’il y ait une équipe qui a réussi à jouer sept finales consécutives. En début de saison on se chercher des challenges et je crois qu’on a une libido sportive aujourd’hui qui est plus sensible de gagner trois fois de-suite la Coupe d’Europe, et le reste ne sera que de la perversion en Top 14. »

Par ailleurs, Mourad Boudjellal explique que le parcours est encore long pour décrocher un troisième titre Européen d’affilé. Le Leinster voudra prendre sa revanche de l’année dernière, tandis que Clermont ou les Saracens ont un ressentiment sur le RCT. Extrait:

« La libido aujourd’hui est sur la Coupe d’Europe, en sachant qu’il y a de gros adversaires et qu’il faudra réussir deux exploits pour la gagner. Le premier sera de battre le Leinster qui a une motivation toute trouvée car ils ont perdu contre nous l’an passé. On ne sait pas pourquoi on gagne les matches mais on sait pourquoi on les perd. Et l’énergie et le ressentiment de cette défaite, ça fait un an qu’ils se la mangent. Puis en finale, que ce soit Clermont ou les Saracens, contre Clermont qui vit depuis deux ans avec une finale où on les a gagné de façon presque anormale, et les Saracens qu’on sort deux fois de-suite de la Coupe d’Europe, ils commencent à en avoir marre de Toulon. Pour gagner trois fois la Coupe d’Europe, il faudra battre deux équipes qui ont beaucoup de ressentiments contre nous, ça fait partie de l’histoire. Tandis que nous, on est juste là car on a envie de réussir un truc de dingue. Je ne sais pas si on va y arriver, mais déjà jouer sept finales, on pourra appeler Bernard, l’homme qui joua sept finales, ça fera un bon titre de film. »