Depuis lundi minuit, le marché des transferts est terminé, mais Toulon a attendu le dernier moment pour engager le deuxième ligne irlandais Paul O’Connell (une saison plus une en option) et le pilier anglais Matt Stevens (jusqu’en 2017). Comme souvent lors des années de Coupe du monde, le marché avait débuté tôt, et le gros coup a été réalisé par le président Jacky Lorenzetti avec la signature au Racing 92 de l’ouvreur all black Dan Carter. D’autres champions du monde vont rejoindre le Top 14, avec Conrad Smith et Colin Slade à Pau, ou Ma’a Nonu à Toulon.

Les Wallabies seront aussi nombreux à changer d’hémisphère, avec Quade Cooper à Toulon, Adam Ashley Cooper et Sekope Kepu à l’Union Bordeaux-Bègles, ou Will Genia chez le champion de France parisien. Mais comme souvent le plus gros contingent de joueurs étrangers vient d’Afrique du Sud. Montpellier en a ainsi attiré beaucoup (voir par ailleurs), et quelques Springboks reconnus vont découvrir la France, avec Duane Vermeulen à Toulon, Willem Alberts au Stade Français, ou Flip Van der Merwe à Clermont. Que du beau monde. Sauf que toutes ces stars ne rejoindront le Top 14 qu’après la Coupe du monde (18 septembre-31 octobre).

Du côté des internationaux français, le marché a été calme. Parmi les 36 joueurs retenus pour préparer le Mondial, seulement quatre ont changé de club. L’arrière de Bayonne Scott Spedding jouera à Clermont. Loann Goujon quitte La Rochelle pour Bordeaux, et le Racing 92 a recruté le Toulousain Yannick Nyanga et le Castrais Rémi Tales. Mais ce n’est peut-être pas fini. Pau et Agen, promus en Top 14, ont quinze jours supplémentaires pour se renforcer, comme Lille et Montauban en Pro D2, et les joueurs au chômage bénéficient également de deux semaines supplémentaires. Un délai dont n’aura pas besoin Imanol Harinordoquy, en fin de contrat à Toulouse, mais qui a signé pour une saison chez les Rouge et Noir. Bref, ça ne s’arrête jamais. Et comme le dit le président de Toulon, Mourad Boudjellal, avec humour : « Je suis une petite épicerie arabe ouverte sept jours sur sept et même la nuit. Je ne ferme jamais. C’est quand les grandes surfaces sont fermées que l’on fait des bonnes affaires. »

Source: lequipe.fr