Lors d’un entretien accordé à La Provence, le président Toulonnais Mourad Boudjellal a évoqué la  nouvelle saison à venir.

Ainsi, le patron du RCT estime que l’équipe Varoise version 2014 / 2015 devrait être l’une des plus belles que Toulon ait eu. Extrait:

« Avec Bernard, on a essayé de renforcer le groupe du mieux que l’on pouvait, en fonction de nos moyens. Sincèrement, c’est peut-être la plus belle équipe que l’on ait eu. Mais ça ne veut pas dire pour autant qu’elle enregistrera les plus beaux résultats. En tout cas, on va savoir si on est en mesure de gérer une telle concurrence, car ce ne sera pas évident du tout. Au sein de l’effectif, il y a quasiment trois internationaux à tous les postes. »

Questionné sur l’ambiance qui règne au sein du groupe, Mourad Boudjellal affirme que tout se passe très bien. Il rappelle que le RCT aura besoin de tous les joueurs cette saison. Extrait:

« L’ambiance au stage de Tignes était excellente. Les nouveaux ont rapidement été intégrés. En terme de concurrence, il y a des postes assez sensibles, mais tout se passe très bien, car tout le monde a compris que la saison va être très longue. J’espère ainsi que l’on sera amenés à jouer 37 matches. Ça fait beaucoup. C’est pourquoi, entre les blessés et les joueurs retenus en sélection, on a besoin de 40 joueurs de niveau international. »

Sans Jonny Wilkinson, Toulon devra prouver qu’il peut continuer à gagner. Mourad Boudjellal espère que son groupe en sera capable. Extrait:

« Cette saison, on va également savoir si on est capables de jouer sans Jonny. Il va encore beaucoup nous apporter en tant qu’entraîneur. Mais ce serait une fierté d’arriver à gagner sans lui, sur le terrain. Saura-t-on le faire ? C’est une interrogation capitale.« 

Pour conclure, le président Varois explique ne pas vouloir passer sa vie à reparler sans cesse du doublé de 2014. Il souhaite vivre à nouveau des scènes de liesse et continuer à gagner des trophées. Extrait:

« Est-on rassasiés ou a-t-on encore de l’appétit ? L’envie est-elle toujours là, à mon niveau et à celui de tout le monde au club ? Vous savez, quand on réussit le doublé, c’est compliqué, car pendant très longtemps, on a vécu avec un rêve futur et maintenant, il faut apprendre à vivre avec un rêve passé. Ce n’est pas du tout pareil.  Je suis convaincu que l’on aspire tous à revivre les scènes de liesse du printemps dernier. Une chose est sûre, je n’ai pas envie de passer ma vie, comme un vieux con, à reparler sans arrêt de l’année 2014. J’aimerai qu’il y ait encore de grandes émotions devant nous.«