Mourad Boudjellal : « Je me disais : quand est-ce que je me casse de ce cauchemar ? »
Mourad Boudjellal : « Je me disais : quand est-ce que je me casse de ce cauchemar ? »
Le vendredi 21 mai 2021 à 10:13 par David Demri
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Lors d’un entretien accordé au Midi Olympique, l’ancien président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal est revenu sur ses années passées au sein du RCT.
Ce-dernier indique notamment qu’il ne supportait pas de voir un match avec un autre président à ses côtés. Il était beaucoup trop stressé. Extrait:
« J’avais beau adorer Max Guazzini, je n’aurais pas pu regarder un match à ses côtés. Je l’aurais soudainement détesté. Je ne supportais personne à mes côtés, devant un match du RCT. »
Il l’avoue : il ne supportait plus le stress des matches et se demandait quand tout ce cauchemar allait se terminer. Extrait:
« Je me disais : quand est-ce que je me casse de ce cauchemar ? Je ne supportais plus les matches. J’ai par exemple passé une finale de Coupe d’Europe dans un taxi qui tournait autour du stade. Une autre fois, je ne suis simplement pas sorti du vestiaire. C’était une douleur. Après un match, j’étais complètement vidé. Malgré tout, le titre fait que tu deviens un président de légende. »
Durant son mandat, Mourad Boudjellal a souhaité profiter de chaque moment pour ne rien oublier. Extrait:
« Après le premier titre Européen, je n’ai pas touché une goutte d’alcool parce que je voulais profiter pleinement du moment. Je ne voulais rien oublier. Il y a pourtant beaucoup de lucidité dans l’ivresse. C’est le moment où la valeur des choses est la bonne. C’est le moment tu abandonnes ta logique de mortel. »
En revanche, il ne se voit pas revenir dans le monde du rugby. Il se dit désormais à la recherche de nouvelles émotions. Extrait:
« Refaire les choses m’angoisse. Je ne sais pas si j’y trouverai du plaisir. La vie, c’est la recherche de l’éternelle jeunesse. Ce qui marque la jeunesse, ce sont des émotions nouvelles. Quand tu ne les a plus, c’est que tu vieillis. La première fois que tu couches avec une fille, c’est spécial ! Par exemple, le jour tu premier titre Européen, il y a un truc qui m’a traversé le corps. C’était une sensation que je n’avais jamais connue dans ma vie. »
Pour conclure, Mourad Boudjellal affirme se foutre s’il est oublié par le monde du rugby. Extrait:
« Le rugby, c’est une partie de ma vie médiatisée, mais j’en ai plusieurs. Et puis avec toutes les salo**** que je balance dans « Mourad de Toulon » sur Rugbyrama, le milieu ne peut pas m’oublier. Et s’il m’oublie, je m’en fous. Ce qui m’intéresse, c’est ce que j’ai vécu. »
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7 Commentaires
Oui c’est ça casse toi du rugby.
Mais casse toi totalement. Arête de critiquer et dénigrer tout le monde
Merci
Comme le dit la chanson : Ahhhhhhh si tu pouvais fermer ta g***** ,ça nous f’rait des vacances…ahhhh si tu pouvais fermer ta g***** ça f’rait du bien à la France…..
@Magpilou comme dit la chanson avec ta gueule de blondasse, avec ta gueule de p*t**** à une epoque je t’aurais fait tourner dans un hotel de Rosette dans la basse ville.
Suivre le match de son equipe dans un taxi ……mon Dieu ! priez pour lui !
On risque pas de vous oublier vous parlez tout le temps de tout ce qui entoure le rugby c’est vous qui n’avez toujours pas tourné la page nous on s’en fout de vos états d’âme
Je comprends son stress
Moi comme beaucoup d’autres Toulonnais, je ne t’oublie pas. Avec toi Toulon n’était peut être pas aimé mais il était craint et il savait se faire respecter. Tu nous manques Mourad.