Interrogé par Var-matin, le président Toulonnais, Mourad Boudjellal fait le point suite à cette qualification en finale de la Coupe d’Europe.

Il explique que ses joueurs ont besoin de récupérer de l’énergie pour la suite des compétitions. Extrait:

Quel est le programme de la semaine ?

Maintenant, on va faire un peu l’état des lieux parce qu’on a laissé beaucoup d’énergie aujourd’hui. On a un match samedi pour essayer de se qualifier en demi-finale du Top 14 aussi, parce qu’on n’a pas oublié le Top 14. On connaît le tarif, il faut jouer jusqu’à épuisement. On verra bien.

L’équipe a t-elle réalisé un match parfait ?

Le match parfait, c’est quand tu évites de stresser tout le match comme les Saracens l’ont fait contre Clermont. A ce titre, je voulais préciser: je ne voulais pas Nigel Owens comme arbitre en Coupe d’Europe mais contre Clermont, je le voudrais bien…

Qu’est ce que vous inspire Wilko à ce niveau ? 

Quand je l’ai fait venir, j’avais une image en tête: il n’avait fait qu’un match durant une absence de huit ou neuf mois et il l’avait gagné à lui tout seul… Jonny c’est un match winner. Quand tu as Jonny, tu as psychologiquement un avantage sur ton adversaire car tu as un capital points. On savait qu’il était à son niveau. Il s’est mis dans sa bulle et on savait que c’était une grande journée pour lui. Et puis nous, il y a un truc qu’on veut lui offrir cette année et on va essayer de lui offrir. D’autant que pour l’instant, il nous aide bien.

Il faut offrir quelque chose à Jonny cette année car il ne jouera plus l’an prochain ?

Je dis simplement ça car les opportunités comme ça ne se représenteront peut-être pas. Quoi qu’il fasse, jouer une deuxième finale de Coupe d’Europe, qui plus est contre un club Anglais, c’est peut-être un détail pour vous mais pour lui, ça veut dire beaucoup, je crois. Ensuite, une demi et une éventuelle finale de Top 14, cela ne nous arrivera pas toujours car le niveau ne cesse de monter. Ce qu’on fait depuis quelque temps est extraordinaire. On a une équipe qui était au fond du seau contre Grenoble. Derrière, on fait une première mi-temps dégueulasse contre Cardiff. Et à la mi-temps on a décidé de chasser le chat noir et là-dessus, depuis, on a enquillé des victoires. Il s’est passé un truc magique car nous avions de nombreux blessés, ce qui a permis à des jeunes de se révéler et de remettre une énergie, une envie qui a boosté tout le monde.