Lorsque Mourad Boudjellal est arrivé à la tête du Rugby Club Toulonnais en 2006, le club Varois était en Pro D2. Rapidement le président Toulonnais a investi de l’argent pour relancer la machine et créer un modèle économique viable.

Lors d’un entretien accordé sur BeIn Sports, Mourad Boudjellal a dévoilé quelques chiffres qui montrent qu’en 10 ans, le budget du RCT a totalement explosé. A lire ci-dessous.

Est-ce que l’on gagne de l’argent aujourd’hui avec un club de rugby en France ?
Le RCT gagne de l’argent. On est peut-être le seul club à gagner de l’argent en France, mais personne ne nous demande comment. Mais on demande aux autres clubs comment ils font pour en perdre. Nous avons un modèle économique qui est basé sur la billetterie, sur le partenariat. On a une notoriété et une médiamétrie qui est l’équivalent d’un club de football. Un partenaire qui signe au RCT est certain d’avoir une grande visibilité pour sa marque. Puis on a énormément de produits dérivés. La billetterie en 2006, c’était 800 000 euros alors qu’aujourd’hui c’est 10 millions. Le partenariat en 2006 c’était 2 millions et aujourd’hui c’est 12 millions. Le merchandising en 2006 c’était 50 000 euros. Aujourd’hui, c’est 6 millions. Voilà d’où vient le secret du RCT. Le modèle économique, c’est le sport spectacle. Et cela a bénéficié à tout le monde. Si votre concurrent ami a acheté les droits du Top 14 à ce prix-là, ils l’ont dit eux-même: ils ont acheté les droits de Toulon. Mais la redistribution est pour tout le monde pareille. Je suis content car je suis généreux.