Interrogé par Eurosport, le président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal a évoqué ses nombreuses convocations en Commission de discipline de la Ligue Nationale de Rugby.

Ainsi, le patron du RCT a détaillé le déroulé d’une séance de la Commission de discipline.E xtrait:

« Quand on est convoqué en Commission de discipline, ça donne un coup de jeune car depuis l’école on n’a pas été convoqué en commission de discipline. On se connait tous depuis longtemps, mais il faut se présenter un par un. « Voilà, je m’appelle truc, je suis dans le rugby depuis tant de temps et j’ai arrêté le rugby depuis tant d’années. Moi, l’avantage c’est que je n’ai pas arrêté de jouer au rugby car je n’ai pas commencé ! Mais ils ont un boulot un peu particulier. Je ne sais pas s’il y a un gamin qui se lève un matin dans sa vie en disant: « Maman, je sais ce que je veux faire, je veux être membre de la commission de discipline ». Mais ce qui était bien, c’est que j’avais un bon horaire, c’est 11h00. Généralement, on termine vers 12h00 ou 12h30, et on sait qu’à partir de midi la tension commence à baisser. Le meilleur horaire c’était 15h00 après le repas. Là, en général on avait de petites sanctions. On déconnait, on parlait de plein de choses, je ne sais pas pourquoi mais personne n’était concentré. »

Mourad Boudjellal ne manque pas de raconter une anecdote au sujet de la Commission de discipline et Tana Umaga. Extrait:

« J’ai vécu une expérience avec Tana Umaga et les membres de la commission de discipline pleuraient. Ils pleuraient à chaudes larmes en disant: « Je suis dans le rugby pour ces mots-là, je viens d’entendre ce qui résume ce que je pense du rugby, c’est beau, c’est émouvant. »Ils ont fait une photo avec Tana Umaga… le président de la Commission de discipline m’a raccompagné en me disant: « Merci pour ce moment ». On est rentré chez nous, on a pris un mois de suspension avec une amende. Je me suis dit: « Heureusement qu’ils pleuraient. Parce que maintenant, c’est moi qui pleure. »