Dans sa chronique diffusée sur Eurosport et intitulée « Mourad de Toulon », le président du Rugby Club Toulonnais Mourad Boudjellal a continuer de régler ses comptes avec l’EPCR.

Pour rappel, le trois-quarts centre Mathieu Bastareaud avait émis une insulte à l’encontre d’un joueur Italien lors de la réception de Trévise au Stade Mayol.

Pour défendre son joueur qui avait été convoqué en Commission de discipline, Mourad Boudjellal n’avait pas hésité à s’attaquer à l’EPCR en les comparant à des mormons.

Ces propos ne sont pas du tout passés inaperçus et ont provoqué la colère de la société organisatrice de la Coupe d’Europe.

Convoqué par l’instance Européenne le 7 juillet prochain pour « discrimination d’une religion », Mourad Boudjellal a expliqué qu’il ne s’y rendra pas. Extrait:

« L’EPCR, nouvel épisode. Moi, j’ai décidé de vous tenir au courant car ce ne sont pas eux qui vont vous tenir au courant. Pour ceux qui n’ont pas suivi les épisodes précédents, je rappelle que j’ai comparé l’EPCR à des mormons, ce qui en soi n’est pas faux parce que « mormons » n’est pas une insulte. Ce sont simplement des gens qui vivent avec leurs lois à eux sans forcément se référer aux lois générales. On me convoque pour insulte à une religion et j’en n’ai rien à cirer. Je n’irai pas et je leur ai dit. Ils n’ont aucune légitimité à me convoquer. J’ai écrit au président de la République et au Ministre des Sports, parce que en France, on ne peut pas accepter cela. Nous sommes dans le pays des droits de l’Homme et on doit respecter. Je ne me rendrai pas à cette convocation sauf transmission par leur part d’éléments prouvant l’existence de dieu ou d’éléments pouvant prouver qu’ils parlent en son nom. »

Mourad Boudjellal s’étonne également de la procédure abusive de l’EPCR à son encontre. Extrait:

« J’ai reçu plus de 200 mails au cours de ces six derniers mois pour les avoir comparés à des Mormons. »

Enfin, le président Varois rappelle avoir été accusé dans une affaire totalement inventée par l’EPCR. Extrait:

« Je rappelle qu’ils m’ont soupçonné, voir accusé et cité pour leur avoir envoyé un texto sur lequel il y avait marqué « suck my *** ». Et moi, je me pose une question: si demain je reçois de la part de n’importe quel dirigeant du rugby français un texto qui dit « suck my *** », la première idée qui va me venir à l’esprit c’est qu’il s’est fait pirater son portable. Pour eux, ils reçoivent un texto, ils citent. Donc il y a deux raisons: soit c’est parce que c’est eux qui ont fait le texto et c’est ce que je crois, soit parce que ces gens pensent qu’avec mon nom, j’étais capable d’écrire ça et que j’étais vulgaire. Ils n’ont pas compris que la vulgarité, ce n’est pas des mots mais des idées. »