Mourad Boudjellal avoue avoir essayé à plusieurs reprises de recruter un joueur du Stade-Français
Mourad Boudjellal avoue avoir essayé à plusieurs reprises de recruter un joueur du Stade-Français
Le samedi 4 mars 2023 à 15:35 par David Demri
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L’ancien président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal s’est confié via Le Parisien pour évoquer le match à venir entre le RC Toulon et le Stade-Français Paris, programmé ce samedi soir au Stade Mayol, dans le cadre de la 20ème journée du Top 14.
Ce-dernier avoue être étonné par la bonne forme du club de la Capitale qui pointe à la deuxième place du Top 14. Extrait:
« C’est une surprise. En début de saison, je le voyais jouer le maintien. Le Stade Français est quasiment qualifié et comme cela a toujours été une grosse équipe de phase finale, il peut rêver du Brennus. Il est moins impacté par l’équipe de France, il joue la petite Coupe d’Europe, il va être redoutable en fin de saison. En plus, en finale au Stade de France, il évoluera à domicile (sourire). »
Selon lui, c’est avant tout grâce à Gonzalo Quesada que le Stade-Français réussit sa saison. Extrait:
« C’est d’abord le manager Gonzalo Quesada qui a attrapé le cœur de ses joueurs et son adjoint Laurent Sempéré qui a façonné un pack de guerriers. Ce n’est pas pour rien qu’il a été appelé par l’équipe de France. Il y a une force psychologique aussi. Le staff s’arrête à la fin de la saison et les joueurs veulent lui offrir le titre. Je l’ai vécu à Toulon. Pour la dernière saison de Jonny Wilkinson, ses coéquipiers voulaient décrocher le bouclier de Brennus, rien n’a pu les en empêcher. Quand il y a une telle unité, que tous les joueurs ont décidé de faire quelque chose ensemble, ils sont très difficiles à arrêter. »
Il affirme adorer Gonzalo Quesada. Extrait:
« J’adore Gonzalo Quesada. C’est le premier joueur que j’ai fait signer à Toulon dans ma carrière de président. J’ai beaucoup apprécié l’homme. Nous continuons d’avoir des contacts. C’est un excellent entraîneur, j’ai vraiment envie qu’il réussisse à partir sur un titre. Et ce serait trop drôle. Virer un coach champion de France, même moi je n’aurais jamais osé le faire. »
Dans la foulée, il affirme être impressionné par le Parisien Sekou Macalou. Extrait:
« Sekou Macalou est incroyable. Il est au-dessus des autres. Il a la puissance d’un avant et la rapidité d’un trois-quarts. Il peut changer le cours d’un match et emmener l’équipe jusqu’au titre. Je n’ai jamais réussi à le faire venir à Toulon et pourtant j’ai essayé à plusieurs reprises. D’abord quand il jouait à Massy (Essonne) en Pro D 2. J’étais allé le voir puis je l’avais reçu à Toulon, mais il a préféré rester à Paris. Il avait sa famille, ses copains, il était très attaché. Je respecte ça. J’ai encore tenté ma chance au moment de la fusion ratée entre le Stade Français et le Racing (en 2017), mais là encore, il a fini par décliner ma proposition. »
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