Dans sa chronique « Mourad de Toulon » diffusée sur Eurosport, l’ancien président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal s’est confié sur la défaite de Clermont concédée contre le promu Oyonnax, samedi dernier à l’occasion de la première journée du Top 14.

Ce-dernier ne manque pas d’atomiser le club Clermontois.

Il l’affirme : l’ASM ne donne pas les moyens nécessaires à Christophe Urios.

Selon lui, le recrutement de Clermont n’est pas du tout à la hauteur. Extrait:

« J’ai récemment annoncé que Christophe Urios était l’homme de la situation pour Clermont. Je vais donc faire mon mea culpa. Je n’avais pas mesuré tout ce qui entourait le club de Clermont. Il est clair qu’on ne peut pas faire des chevaux de course avec des chèvres. Le recrutement de Clermont, ce n’est pas ça. Et tout ce qui se passe autour de Clermont, ce n’est pas cela.

Quand tu recrutes un technicien comme Christophe Urios, tu lui donnes les moyens. Surtout que Clermont, il y a le groupe Michelin qui est derrière, il y a un public incroyable, il y a une histoire, il y a quelque chose à créer. Et aujourd’hui, il n’y a rien. Il y a un recrutement qui n’est pas du tout à la hauteur de ce club, on prend des mecs qui viennent en CDD, un an et qu’ils repartent, ou des mecs virés d’autres clubs. Christophe Urios ne peut pas faire de miracles ! 

Donc Clermont va aller dans le mur et c’est peut-être le Béziers des années 2000 malheureusement. Mea culpa mais Christophe Urios est bien gentil. Quand on s’appelle Clermont et qu’on fait ce recrutement avec les moyens que l’on peut avoir et qu’on n’est pas capable de développer cet engouement et cette force du club… c’est la Pro D2 ! 

Je commence à comprendre pourquoi Azéma s’est barré de ce club. Vu les moyens mis en place et vu les compétences… Si j’étais Christophe Urios, je prends mon chèque et je me casse. Accessoirement, ça me fait chier car moi j’ai toujours adoré vous taper dessus. Mais maintenant je ne peux plus vous taper dessus, on ne tire par sur des ambulances ! »