Montpellier en crise : Les joueurs évoquent la survie du club !
Montpellier en crise : Les joueurs évoquent la survie du club !
Le samedi 2 janvier 2021 à 23:26 par David Demri
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Montpellier s’est incliné à domicile contre le Stade-Toulousain, ce samedi à l’occasion de la 13ème journée du Top 14.
Cette nouvelle défaite fait plonger un peu plus le club Héraultais au classement qui s’approche grandement de la zone rouge.
Alors oui, le MHR comptabilise trois matches en retard. Mais le début de saison du club de Mohed Altrad est vraiment inquiétant.
Interrogé à l’issue de la défaite contre Toulouse, le trois-quarts centre et capitaine de Montpellier, Arthur Vnncent a tiré la sonnette d’alarme. Désormais, il s’agit de la survie du club. Extrait:
« C’était compliqué, et il y a forcément énormément de déception. On est dans le match malgré notre indiscipline. Lors de nos actions dans leurs 22 mètres, on n’a pas su poser le jeu, être patients. Ils s’en sont servis pour sortir proprement de leur camp. On n’a pas assez concrétisé nos ballons, marquer des points. C’est un point à améliorer. Il y a une grosse débauche d’énergie des mecs, c’est le minimum. Il faut garder ça. Maintenant, ce sont les détails et l’indiscipline qu’il faut rectifier pour gagner des matches. . Là, on ne parle plus d’ambition mais clairement de survie. On se l’était déjà mis en tête cette semaine. On avait vraiment mis beaucoup de concentration dans ce match qui était primordial pour la suite de la saison. Les prochains le seront encore plus puisqu’on a perdu. »
Le pilier de Montpellier, Grégory Fichten parle également de « sauver le club ». Extrait:
« C’est très frustrant. On est dans le dur, il va falloir continuer à se resserrer et bosser. Notamment dans les zones de marque. On a été plusieurs fois dans leurs 22 mètres, il faut qu’on concrétise absolument. ça nous faciliterait la tâche. C’est très usant surtout quand il y a le coup de sifflet final alors qu’on s’est battus comme des chiens. On perd sur ces détails, c’est dur. Le projet ? Sauver le club. Parce que là, on n’est pas bien du tout. J’ai connu personnellement cette situation en Pro D2 où on s’est battus pour la survie (avec Narbonne). Actuellement c’est le cas, même s’il nous manque trois matches par rapport aux autres équipes. Le fait est là : il va falloir mettre du coeur et être solidaires tous ensemble. »
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C’est le syndrome guirado