Mohed Altrad s’est défendu via l’émission Stade 2

Mohed Altrad s’est défendu via l’émission Stade 2

Le lundi 25 septembre 2017 à 11:27 par David Demri

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Accusé d’avoir fait pression sur Bernard Laporte, le président de la Fédération Française de Rugby, Mohed Altrad, le président de Montpellier et du groupe induistriel éponyme, a répondu dans un entretien accordé à Stade 2.

CONTRAT, COMMISSION DE DISCIPLINE
Le contexte : En mars 2017, le groupe Altrad, dirigé par Mohed Altrad, devient le premier partenaire maillot du XV de France. Le JDD révèle cet été qu’après son élection en décembre 2016 à la tête de la FFR, Bernard Laporte a signé un contrat d’image pour un montant de 150.000 euros avec le groupe Altrad. Face à la polémique, Laporte a renoncé.

Début septembre, le ministère des Sports décide de l’ouverture d’une enquête administrative pour connaître les conditions dans lesquelles ont été prises les décisions de la commission de discipline d’appel concernant le club de Montpellier (suspension de terrain) et deux de ses joueurs.

Les réponses d’Altrad : « Il n’y a jamais eu de pression sur le président de la Fédération Française de Rugby. Jamais.». La réponse a le mérite d’être claire. Dans un entretien diffusé ce dimanche dans Stade 2, Mohed Altrad, le président de Montpellier a tenu à mettre les choses aux points. Et de continuer : «Maintenant, est-ce que le président a fait des pressions sur la commission de discipline ? Il faudra poser la question à Bernard Laporte. Je ne suis pas au courant et je ne le crois pas. »

A propos d’éventuelles pressions sur Laporte : «Cela suppose que la Fédération et son président sont corrompus. C’est très lourd de conséquences. (…) Je réfute cette information. Et je considère que c’est scandaleux de porter des accusations à une institution dans son intégralité. », a expliqué l’homme d’affaire.

LE RUGBY FRANÇAIS

En attendant les résultats de l’enquête lancée par le ministère des Sports, le dirigeant du Groupe Altrad a dressé un constat alarmant de l’état du rugby français. « Le rugby professionnel, c’est une startup depuis 25 ans. Elle perd chaque année systématiquement quelque chose de l’ordre de 25 M€. Je m’insurge contre cette situation, il faut sortir de ça.». Et de poursuivre : «Comme voulez vous que le rugby se développe et que les jeunes se forment avec des moyens inexistants ?». Sa solution : «créer une fondation avec la FFR et la doter des moyens financiers nécessaires» pour qu’elle devienne la référence dans la formation dans le pays.

Source: Le Parisien

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