Condamné en février à trois mois de prison aménageables pour conduite en état d’ivresse, le pilier international devra porter un bracelet électronique… qu’il pourra retirer pour jouer.

Mohamed Haouas avait rendez-vous lundi au tribunal judiciaire de Montpellier pour connaître sa sanction. Retrouvé alcolisé et endormi au volant de son véhicule en décembre dernier, le pilier international a été condamné à trois mois de prison avec sursis sous la forme d’un bracelet électronique. Le juge d’application des peines lui a en revanche autorisé à l’enlever pour jouer les matchs de Top 14 avec Montpellier et participer aux entraînements.

Dans le cadre de cette affaire, son permis a été suspendu six mois, en février. Au moment des faits, Haouas présentait un taux d’alcool de 1,8 gramme d’alcool par litre de sang. Le pilier international (16 sélections entre 2020 et 2023) continue à jouer avec le MHR. Il a disputé 9 matchs de Top 14 (aucun comme titulaire) et deux de Challenge Cup. Le joueur espère que la peine sera appliquée à la fin de la saison, pendant les vacances d’été, afin d’être le moins handicapé possible par cet aménagement.

« Elle va lui permettre de continuer son activité de joueur de rugby sans difficulté » assure néanmoins son avocat maître Gallix, cité par L’Equipe. Juste après les faits, Haouas avait été soutenu par ses dirigeants, notamment Bernard Laporte.

Une décision saluée par Marc Gallix, avocat du joueur, qui espère tout de même pouvoir être en mesure de décaler cette peine en fin de saison, pour éviter que ce bracelet desserve son client. « On va essayer de faire en sorte que ça se passe pendant la période où Montpellier ne joue pas ».

Ce n’est pas la première affaire qui touche le joueur. En 2022, le pilier a écopé d’une peine de 18 mois de prison avec sursis pour des faits de vol en réunion avec effraction. En mai 2024, il a été condamné à un an de prison ferme pour violences conjugales. Un mois plus tard, il a été sanctionné de 18 mois de prison, dont 9 fermes, pour violences aggravées lors d’une bagarre.

Via RMC Sport