L’ancien ailier international Italien Mirco Bergamasco s’est longuement confié via Midi Olympique pour raconter sa nouvelle vie.

En 2021, ce-dernier expliquait regretter qu’aucun président de club ne l’ait contacté pour intégrer le staff technique d’une équipe.

Désormais entraineur adjoint de Limoges, Mirco Bergamasco revient sur cette période délicate. Extrait:

Je cherche seulement quelqu’un qui me donne l’opportunité de me faire connaître, qui me fasse confiance, comme à l’époque à Angoulême, où j’ai eu de bons résultats comme entraîneur de la défense. Avec le Covid, tout est parti en cacahuètes, j’ai perdu la main. Je ne demande pas un boulot, mais juste qu’on accepte de me parler. Je suis un bosseur, un passionné.

Il ne comprend pas pourquoi aucun président ne l’a contacté pour lui proposer un poste. Extrait:

Si j’avais la réponse, je ne serais sans doute pas là à conduire (il s’est reconverti en tant que camionneur). Je pense que, dans le rugby, on fait confiance aux personnes qu’on connaît déjà. Le rugby professionnel est tellement exigeant que c’est sans doute plus difficile de donner une chance à quelqu’un qu’on connaît moins, où la part d’incertitude est plus forte. Mais s’il n’y a pas d’échange, on ne peut pas savoir si ça peut « matcher ».

Il explique être une personne à l’écoute et très exigeant. Extrait:

J’ai beaucoup grandi ces dernières années, car j’ai écouté les joueurs. Je suis une personne à l’écoute, peut-être plus que par le passé, mais je reste très exigeant. Je fixe des objectifs et je veux les atteindre. Je suis capable de savoir quand je me trompe et de l’assumer, et je laisse aussi aux joueurs l’opportunité de me le dire. Je pense être un entraîneur avec des idées, des convictions, mais je ne suis pas borné. Il faut savoir se remettre en question, discuter, évoluer, pour être en adéquation avec son groupe.