L’ancien international Italien Mirco Bergamasco s’est confié dans le Super Moscato Show de RMC Sprot, ce mercredi.

Ce-dernier a donné quelques conseils à ses compatriotes pour renverser les Bleus lors du match de vendredi soir qui se jouera à Lyon.

Voici ses conseils :

« On a gagné en 2011 et en 2013 car il y avait 15 morts de faim sur le terrain. Je mettais les pénalités mais c’était la France qui se mettait à la faute. J’ai mis le ballon entre les perches mais ce n’est pas cela qui a fait la différence. On était tous concentrés, on voulait tous faire le boulot et sur les moments forts, il faut marquer. J’ai raté deux pénalités mais j’ai mis les points les plus importants.

Si j’étais l’Italie, je mettrais beaucoup de pression sur le porteur de balles, le 9 et le 10 afin qu’ils évitent de développer leur jeu et qu’ils prennent de la vitesse. Je chercherais les touches plutôt que de taper loin derrière car ils peuvent contre attaquer. C’est l’une des contre attaque les plus fortes au monde aujourd’hui. Mais il ne faut pas trop garder le ballon car en ce moment, on garde un peu trop le ballon dans notre camp. »

Il a ensuite expliqué le naufrage de l’Italie contre les Blacks. Extrait:

« Si on regarde les autres Coupes du monde, c’est pareil. En 2007, on a pris 76 points contre les Blacks, en 2003 on en prend 80. Et en 1987 on en prend 100. On a un problème avec la Nouvelle-Zélande en Coupe du monde. Puis on a cette habitude en Italie de sanctifier les Blacks. Quand tu grandis avec cette idée, tu joue le mythe des Blacks et tu ne joues pas la Nouvelle-Zélande. J’ai l’impression que l’on regarde cette équipe comme des gosses en se disant qu’ils sont magnifiques. Du coup, tu les regardes jouer, tu les vois jouer et toi tu es spectateur ! »