Le talonneur Mickaël Ivaldi a fait son retour à Toulon cet été.

Déterminé, le joueur formé au Rugby Club Toulonnais s’est confié via Actu Rugby.

Il l’affirme : il n’y a pas de hiérarchie chez les talons, au RCT.

Selon lui, chaque talonneur doit gagner sa place lors des entrainements. Extrait:

Cela se gagnera sur le terrain. J’ai toujours été comme ça de toute façon. Oui, par le passé, j’ai entendu des « toi tu es le n°1, toi le n°2, toi le n°3 ». Mais cela ne veut rien dire. OK, mon rôle a un peu évolué car j’essaie de donner des conseils aux plus jeunes. Sur le terrain, par contre, j’ai toujours ce goût de compétiteur. Si je n’ai plus ça, j’arrête.

Il affirme aimer transmettre aux jeunes. Il souhaite d’ailleurs aider les jeunes au cours de la saison. Extrait:

Au Stade Français, je suis intervenu pendant deux ans au Centre de Formation sur le secteur de la mêlée. J’aime bien transmettre. Mais durant la préparation physique de l’été à Toulon, j’ai laissé cela car je n’avais pas le temps de m’occuper d’eux. La préparation physique, c’est usant, et j’ai besoin de récupérer. Mais dans la saison, ça devrait se mettre en place je pense.

Dans la foulée, il se dit très confiant pour la saison à venir. Selon lui, le RCT a l’effectif nécessaire pour effectuer une grosse saison. Extrait:

Très bien ! Et je pense réellement que ce groupe, étoffé, peut faire mieux que l’an passé. Après, dans un groupe, il faut avoir envie de se viander pour le collègue d’à-côté. C’est bateau peut-être, mais il faut cette attitude. Tu peux avoir les plus beaux noms, mais si tu n’as personne qui est prêt à se sacrifier pour l’autre, ça ne sert à rien. Je suis toutefois sûr qu’on a un gros groupe, avec des compétiteurs.

Questionné sur les objectifs du RCT, il ne passe pas par quatre chemins. Extrait:

C’est assez con ce que je vais dire, mais quand tu es ici, il faut être Top 4 ou Top 2. Quand tu goûtes aux phases finales, tu n’as qu’une envie : y revenir. Et avec tout ce qui est mis en place ici, tu ne peux pas ne pas être dans le haut du tableau.

Il indique avoir hâte de retrouver le Stade Mayol, ce samedi. Extrait:

L’ambiance de Mayol, c’est un souvenir gravé en moi. Et je n’oublie pas d’être entré sur cette pelouse aux côtés de mecs qui donnaient tout pour Toulon. Après, ça ne sert à rien de comparer hier et aujourd’hui…

Pour conclure, Mickaël Ivaldi indique ne pas encore penser à l’après-carrière. Extrait:

Non, pas du tout. Je me sens encore déterminé à jouer. Physiquement, ça va. Juste, à mon âge, il me faut un peu de récupération en plus. Mais ça, c’est normal (sourire). Je veux aller jusqu’au bout de ce que mon corps me permet. Quand il saura me dire stop, c’est à ce moment-là que j’arrêterai de jouer.